N’y avait pas trop de vent ce 14 juillet ?
On pouvait se poser la question. Pour envisager une découverte « tranquille », il fallait prendre des précautions soit 2 ris dans la grand-voile et le foc correspondant. Bien sûr, dans le cas d’une séquence sportive, on se serait contenté d’un seul ris.
Météo France avait bien vu le coup :
Des rafales à 45 km/h sur un fond de vent de 20 km/h.
Des rafales de plus de 20 noeuds méritent considération et précaution…
Windfinder, l’autre site météo plus spécialisé dans les sports nautiques, faisait une prévision plus modeste :
Un vent certes fort mais annoncé comme régulier autour de 13 noeuds.
C’est Météofrance qui était dans le vrai. Les rafales étaient bien là et effectivement frisant les 50 km/h.
Le lac n’était pas blanc d’écume et c’est trompeur. Les rafales ne créent pas trop de vagues déferlantes mais elles se font bien sentir dans les voiles. Et il ne faut pas trop effaroucher les jeunes aventuriers de ce jour :
Du côté aventurières, nous avons une vieille connaissance, Clémence, qui connaît bien des choses sur la navigation. Et ce jour, elle a réussi à entraîner sa soeur Elise dans l’aventure alors que cette dernière est d’ordinaire très occupée au sein du Club Enfants des Oréades.
Faut dire aussi que du côté de la barre, on retrouve Philippe, l’inventeur d’un nouveau type de virement. Il existait jusqu’alors le « virement-bascule », Philippe a mis au point le « virement-culbute ». Cf les compte-rendus précédents…
Malgré ce fort vent rafaleux venant du Nord-Ouest,
vent évalué à force 5,
on atteignit presque la limite de la conche de Sanguinet. Les creux étant très creusés et le rafales bien rafalées, on prit donc la décision de rester en deça de cette limite, quitte à naviguer comme les planches à voile, c’est-dire en enchaînant des bords de vent travers.
Ce qui nous amène à repasser plusieurs fois sur le même itinéraire.
D’où la difficulté pour lire les relevés gps !
Après cette phase illustrée en rouge,
… voici la phase illustrée en vert…
Le vert n’a rien à voir avec la peur supposée de nos explorateurs…
qui ne sont point trop impressionnés.
Le bateau ne gite presque pas, ça, c’est un élément rassurant pour ceux qui découvrent la voile. Si bien que l’on clôturera la séance par plusieurs bords de vent travers à fond la caisse…
Avant de rentrer comme des chefs sur le port d’attache.
Plus de 10 km de navigation en 1h 27 mn tout de même !
Avec des pointes à 8 noeuds !