Ce mardi 4 octobre, avec un petit vent annoncé régulier pour la journée, on pensait pouvoir traverser le lac.
On ne savait pas que l’on allait atterrir en pays étranger !
Un temps superbe pour cette journée d’automne, comme c’est le cas depuis plus de trois mois… Deux amis belges qui testent la voile après avoir testé le canoé indien.
Et aujourd’hui, c’est l’épreuve du vent de face qui oblige à tirer des bords, du mieux que l’on peut :
Il faut donc garder un angle de 50° par rapport au vent.
Le penon attaché au hauban se trouve donc parallèle à la voile :
Et si l’on veut vraiment optimiser la force du vent, il faudra maintenir les deux bouts de laine horizontaux de part et d’autre du foc :
Évidemment, c’est une fonction que maîtrise parfaitement la camarade Dominique, autrefois monitrice de voile quelque part en Atlantique…
Et selon les conseils de Dominique (qui parle le flamand couramment), chacun va donc pouvoir se mesurer à la force du vent, ni trop en travers du vent, ni trop face au vent.
C’est le moment de faire plaisir au roi des Belges.
C’était même la journée des belges. Ici, un Wallon chevauchant son jetski,
… et là, probablement un bordelais trop chargé à l’arrière.
On arrive tout de même en vue de la plage de Peyroutas :
Déserte comme il se doit en cette saison.
Un coup d’œil sur les constructions qui perdurent en Zone Naturelle Protégée :
Avec leur port privé, ces « cabanes de résinier », d’abord « tolérées » dans la bande des 100 mètres (Loi Littoral), ont miraculeusement grandi !
Ce qui nous empêche point de s’échouer sur la plage dite de Peyroutas :
Une bouée délimitant la bande de rive se trouve échouée sur un banc de sable.
Le niveau de l’eau a bien-sûr baissé. Nous sommes à la cote 20,50m soit 44 cm sous le niveau moyen officiel. Il faut donc marcher dans l’eau pour rejoindre le sable sec.
Au fond, à droite, on aperçoit Caminar qui rentre d’un long voyage au sud du lac.
Au nord de la plage,
… le bunker anti-migrants (canards) est toujours là. Mais il ne semble pas opérationnel… Gare à l’invasion !
Cette belle plage sauvage de Cazaux (commune de La Teste) est journellement fréquentée par de drôles d’engins :
Des traces de roue (type quaquatre) sillonnent l’endroit.
On n’est pas habitué à ce genre d’usage dans les Landes.
Mais soudain, tout s’éclaire :
Un panneau solidement ancré au sol prévient tout visiteur que icelui foulerait une « propriété privée » et que la dite propriété est réservée aux voitures des « riverains » !
Sacrément gonflés les riverains !
Qu’en pense le Maire de La Teste ?
Qu’en pense M. le Préfet de Gironde ?
On ne le saura jamais…
Cela ne nous empêche pas de partir à la recherche du petit chemin embroussaillé qui mène à l’étang du Gourcq (celui que l’on voit sur les cartes détaillées) :
Toujours impressionnant ce petit lac mystérieux, ici photographié par Leen :
Une zone naturelle remarquable qui doit faire l’objet d’âpres luttes pour la possession !
Il suffit pour s’en convaincre de superposer la carte des lieux et le cadastre :
Reste à enquêter auprès du cadastre du La Teste pour connaître l’histoire de cette multitude de petits parcelles en bordure de lac, sans parler de l’étrange découpage du petit lac.
Caminar vint donc s’échouer sur les bancs de sable à l’entrée de la plage :
… juste avant le grand retour qui s’annonçait sur un seul bord avec les récits habituels sur la taille des brochets que l’on peut pêcher dans le lac.
Un grand retour avec Caminar en point de mire…
Mais que l’on ne put jamais rattraper…