C’était donc un lundi de novembre, avec un petit vent de Nord-Est assez froid. On sent l’influence de l’Europe centrale… Et pourtant, ce jour-là, nous étions deux à naviguer avec nettement moins de 10°.

Le soleil perce parfois entre deux gros nuages gris.

Et il agit alors comme un spot de lumière sur la forêt, forêt dont les feuillus apportent quelques couleurs jaunes et pourpres.
Pendant ce début de parcours au vent arrière, le vent se cherche. Il peut passer de Nord-Est à plein Nord et même à Nord-Ouest !

On navigue donc calmement, avec un vent oscillant, de force 2 ou 1.
De quoi se demander si la sortie ne va pas se terminer à l’aviron.
Mais…
Voilà que le vent se stabilise Nord-Est alors que l’on parvient à la limite de la Zone. Ça ferraille au canon de 27, comme on disait sur la Somme en 1916. Il s’agit de tirs sol-air dont les bruits nous parviennent depuis le stand de tir situé en bord de mer, entre le Pyla et Biscarrosse.
Ce ne sont point ces rumeurs de bataille qui ont découragé les voileux téméraires de fin de saison, c’est la température.
Alors, dès que le vent se stabilise au Nord-Est et à force 3, on fonce vers le Sud !

On suit l’alignement des bouées jaunes…

… en direction des rayons solaires qui composent des panoramas hollywoodiens.

On tirera même un bord vers la plage de la Rive…

… La plage évidemment déserte et cela depuis le 1er septembre.

Il est donc temps de virer au vent de face en espérant que ce dernier nous ramènera au port !

On retrouve enfin cette allure royale du pré pas trop serré avec un vent de 10 à 12 nœuds. Les légères surventes de vent adonnant permettent de revenir dans la bonne direction.

On tirera de grands bords de part et d’autre de l’alignement des bouées. Pas de problème de priorité à laisser à d’autres navires. Nous sommes les seuls sur le lac. C’est toujours impressionnant. Même à la mi-novembre, le lac donne tout ce qu’il peut à la navigation à voile.

Aperçu vers la plage des Aigrettes sous un rayon de soleil.
Le vent faiblit quelque peu en approchant du port…

Et l’on arrivera quelques minutes avant la chute totale du vent !

Ces jours derniers, le karcher à eau chaude a fonctionné :

Potemkine est prêt à être déposé sur le ber.

Une nouvelle couche de peinture de pont sera nécessaire avant la saison prochaine.

 

 

 

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Et oui,
conformément à nos accords avec le Vendée Globe,
nous rentrons Potemkine sous abri ce jour du 6 novembre.
Nous rentrons Potemkine et donc nous cessons les récits de navigation à son sujet pour ne point porter un préjudice médiatique au Vendée Globe.

Donc, vers les 15h, sous un vent d’Ouest assez soutenu, Potemkine s’est échoué sur la plage de Beaurivage. En un tour de main et de manivelle, il était hissé sur la remorque.

La semaine qui vient, il sera désarmé, nettoyé et déposé sur son ber afin de procéder à des travaux d’entretien.
A Sanguinet, les multimonos doivent être maintenus dans un état proche du neuf !

Caminar reste sur le lac pour profiter des quelques beaux jours de novembre.

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Donc, un temps de Toussaint tout à fait inédit.

Il devait donc ne pas souffler grand chose cet après-midi.

Et pourtant…

Vers les 14h 30 de la nouvelle horloge, un petit vent de Nord-Ouest, qui avait fait un détour par Sanguinet, nous enleva du corps mort !

C’était vraiment rien que pour nous. Le vent se limitait à la conche de Sanguinet.

Au-delà de cette limite bien tracée, point de vent.
Impressionnant.

Deux ou trois cata du Club du Voile avaient eu l’audace de se mettre à l’eau, mais en restant prudemment dans la zone ventée.

Évidemment par temps calme, on a droit aux évolutions des bateaux fonctionnant au pétrole.

Les pêcheurs rentraient d’une journée de pêche bien remplie. Ne croyez pas que c’est le moteur de 115 CV qui plombe le semi-rigide par l’arrière. C’est le poids des gardons !

Donc, on fit un trajet aller et retour sans problème, à petite vitesse, certes, mais sans arrêt pour cause de panne de vent.

Mathieu (avec un seul « t ») donna un coup de main pour une réparation typique de fin de saison. La saison de Potemkine se terminera probablement lundi prochain. Il doit subir quelques réparations.

Tout travail mérite bien une gorgée de vitamines.
Même les jours fériés, les élèves de Sanguinet doivent faire leurs devoirs !

Évidemment, vous allez en conclure que le niveau baisse…
Seul le niveau du lac baisse, pas celui du CE1 de Mathieu.
La Preuve :

Et, encore plus difficile, il faut réviser la danse du CE1 :

Avec ça, on ne pourra plus dire que le « niveau baisse » !

Sans compter que dans le ciel, un OVNI nous espionnait…

Il se passe toujours quelque chose à Sanguinet.

 

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