Mardi 7 juin,
C’était vraiment un temps superbe. Du grand soleil, un vent de force 3 régulier, une température estivale… Et un lac déserté par les bateaux (tant mieux).
De quoi se faire plaisir avec de bonnes manœuvres…
Comme ici avec ces premiers virements de bord en 3 mouvements :
C’est très sérieux,
Ça nécessite une certaine souplesse,
Et un bon timing…
Cela nécessite également une casquette de couleur se détachant sur le ciel.
Et donc, ce jour du 7 juin, les deux bateaux partirent en même temps…
Chaque bateau avait son propre GPS. En rouge pour Potemkine, en vert pour Caminar.
On voit qu’après deux bords l’un derrière l’autre, les deux trajectoires vont vite se croiser. Il faudra donc appliquer la célèbre règle « priorité au bateau tribord amure » !
Ça peut passer près :
Mais, il se passe toujours quelque chose de nouveau sur le lac désert…
Pas loin des Caraïbes, sur la BA 120 (ou en limite), de drôles de parachutistes avec des parachutes pas vraiment discrets pour des militaires…
Puis,…
un hélicoptère qui tentait de récupérer les bidasses embourbés…
Caminar se dirigea droit vers la zone, question de porter secours.
Caminar se mit en « panne » face au vent… Potemkine poursuivait sa route vers le Sud.
Car aujourd’hui, l’objectif était d’atteindre l’entrée du Canal menant sur l’autre lac.
Juste pour vérifier que le canal était toujours là…
L’entrée du canal est protégée par un digue qui masque un peu la vue.
Puis, on poursuivit l’exploration vers la conche d’Ispe.
Juste le temps de prendre une photo, de loin…
Le vent passe au Nord-Ouest, toujours avec force 3, on peut amorcer la remontée.
Et c’est la rencontre avec Caminar qui manifeste son intention de se ranger derrière Potemkine avant le rush final vers Sanguinet.
Il y a de la concentration chez les retraités !
Ah, c’est plus mouvementé que la maison de retraite…
C’est que…
sur Caminar,
les jeunes tentent le tout pour le tout.
En 1-/ Les deux bateaux suivent la même trajectoire, sur 2 km environ.
En2-/ Caminar prend l’option des « marais » soit le chemin le plus court et Potemkine garde la direction, chemin plus long mais vitesse en principe plus grande…
En3-/ Potemkine semble avoir pris de l’avance, mais ce n’est qu’une illusion,
En tout cas, Potemkine joue la carte de la barreure…
Tout va se jouer à pas grand-chose…
Puis, subitement, à l’entrée de la conche…
Caminar vire à 90° et vient se placer juste derrière Potemkine !
Depuis Caminar on met en œuvre des moyens d’espionnage perfectionnés.
Il se prépare quelque chose…
Sur Potemkine, on prépare des munitions…
Sait-on jamais…
Et soudain,
C’est l’attaque !
Attaque au pistolet (à eau).
Réplique fulgurante au seau !
Match nul.
Voilà à quoi s’amusent les vieux !