Le mimosa, importé de l’hémisphère sud vers l’an 1800, continue à vivre selon le rythme des saisons australiennes. En janvier, il se croit en été !
Mais la question du jour est la suivante :
Est-ce que le niveau monte ?
S’il s’agissait du niveau des élèves d’aujourd’hui, on dirait : « C’est la cata, le niveau baisse ! ». Et comme on dit cela depuis plus de 100 ans, faut voir où l’on en est arrivé…
Mais évidemment, on parlait du niveau du lac !
Et l’on peut voir que l’eau ne submerge pas encore les pontons comme cela arrive parfois en cette saison. Mais quel est donc le niveau IGN sur l’échelle de Beaurivage ?
20,97 m,
soit 3 cm de plus que le niveau moyen officiel. C’est bon, mais on dira : « peut mieux faire ». Avec toute l’eau tombée ces jours derniers, on aurait pu s’attendre à mieux. Pour comprendre ce chiffre relativement faible, il faut se rendre à Biscarrosse, là où tout se joue :
Le niveau de l’eau dans l’écluse est à 20,88 m, presque 10 cm plus bas qu’à Sanguinet, en tout cas 6 cm plus bas que le niveau officiel. A cette bizarrerie, on peut trouver deux explications :
– soit le lac est en pente,
– soit l’échelle de Biscarrosse a été scellée trop haut.
Ce n’est pas la première fois que l’on note cette chose.
Mais le plus intéressant se trouve sur la vue suivante :
Voici donc le levier hydraulique qui actionne la « pelle » pivotante. On voit que celle-ci est maintenue au moins 10 cm sous le niveau de l’eau (coté lac de Sanguinet). Si cette pelle était relevée de 10 cm de plus, le lac serait 10 cm plus haut et l’on assurerait une quantité d’eau plus importante en vue de l’été.
Des questions se posent :
– Est-ce trop tôt pour relever la pelle ?
– Si l’on relève le niveau maintenant, ne risque-t-on pas des inondations en cas de pluies imprévues au printemps ?
Donc, on avance avec prudence. Les autorités locales viennent d’apprendre que les directives GEMA (Gestion de l’Eau et des Milieux Aquatiques) étaient devenues GEMAPI (Gestion de l’Eau et Milieux Aquatiques et… Prévention des Inondations !). Donc, les Intercommunalités deviennent responsables des inondations. Donc, on y va prudemment sur le niveau du lac. Si le fossé devant la résidence déborde, on va vite porter plainte !
Aux Oréades, en prévision de la montée du lac, les travaux s’accélèrent, malgré la pluie. Ici, on coule le plancher du futur local d’accueil version 5*.
La, on coule le béton de la future épicerie entièrement bio. On reconnait la cheminée de l’ancien bureau d’accueil.
Et là, la fameuse grande salle commune qui pourra être cloisonnée en deux ou en trois.
Et enfin, le bout de la construction boisée de la cloison du chantier nautique avec ces 80 m d’étagères !
Demain, on attaque la toiture de ces étagères…