Archives de catégorie : 2018

Le jour de la pente de côté… et +

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Évidemment, tout ceci n’est qu’une fake news !
Sur Caminar, Francis a photographié le bateau moteur qui, ce jour-là, était d’ailleurs le seul à naviguer sur le lac.

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Et, effectivement, il y avait des Suisses à bord de Caminar !

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Des Suisses habitués au lac de Sanguinet. C’est quand même autre chose que le lac de Zurich, l’eau est moins froide et il n’y a pas des montagnes tout autour qui vous perturbent les vents.

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Le retraité suisse apprécie donc le lac de Sanguinet. Il faudrait davantage de retraités suisses dans la région. Cela fluidifierait l’économie landaise. Accueillons donc les migrants suisses !

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Du soleil et un vent de force 8 à 9, quoi de mieux pour naviguer à la voile ? Le lendemain, Irène repartira reprendre son poste d’enseignante, en Suisse… elle n’est toujours pas à la retraite.


Irène a d’ailleurs pris quelques photos sur cette escapade vélique.

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Elle a même réalisé un reportage vidéo pour la télévision suisse :

Conclusion : une journée bien remplie.


Et deux jours plus tard,
Francis a traversé le lac dans sa plus grande dimension, Nord-Sud.
Tout cela pour tester la nouvelle appli qui enregistre le trajet sur le smartphone.
Et ça marche :

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On a droit à la nouvelle carte de l’IGN, moins précise que l’ancienne (il manque les hauts fonds mais les incrustations publicitaires foisonnent).
On reconnait là le parcours traditionnel avec du vent d’Ouest  passant Ouest Nord-Ouest en fin d’après-midi.
Le but du voyage étant d’aller espionner la conche d’Ispe, juste pour savoir ce qu’il s’y passe…

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C’est simple, il ne s’y passe rien…

ça navigue!

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La saison est donc bien commencée. Pour l’instant, c’est surtout Francis sur Caminar qui va régulièrement inspecter les contours du lac. Et l’on remarquera que Caminar a quitté la couleur jaune de son  pont pour un gris clair qui passe bien sur les photos.

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Évidemment, chacun aura reconnu le rivage des Caraïbes. L’eau va bien jusqu’au pied de la petite dune. Un très bon niveau de lac pour un début de saison.

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Avec la dérive relevée, Caminar pourrait aller s’échouer vraiment au pied de la dune, sous les arbres ! Cette année, la saison de navigation débute avec 50 cm d’eau de plus que en 2017. Conséquence des pluies abondantes de cet hiver et, il faut le dire, conséquence d’une bonne gestion du niveau de la pelle de Navarrosse. Félicitations à la secrétaire de la cdc de Biscarrosse qui ne s’est pas laissée impressionner par les pluies abondantes ni par les râleurs habituels qui se voyaient inondés sous 10 mètres d’eau !

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Donc, Francis est allé contrôler les bouées du périmètre maudit.

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Jusqu’à la bouée 35, celle qui porte des traces de sang…
Par delà la bouée, on remarquera que le lac est vide de toute voile ou tout bateau polluant. Pas un bateau à l’horizon !
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Et sur cette photo aérienne communiquée par les Renseignements Généraux Lacustres, on peut suivre au centimètre près, le parcours de Caminar ce jour-là.
Et ce jour-là, toujours un seul bateau sur le lac, Caminar…

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Mais… les bateaux des petites anglaises sont aux corps morts.
Ah ! Bientôt les rives du lac du côté de La Rive vont s’animer !
On va de nouveau entendre chanter british…

Mais,
Il arrive que le vent…

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s’affole et oblige le marin a prendre un ris en catastrophe !
Et oui, le vent est encore assez fort au mois de mai. Du force 4, force 5, c’est assez fréquent, sans que le lac ne soit pour autant agité avec vagues déferlantes.

D’ailleurs, le jeudi de l’ascension, Sud Ouest put enfin faire un gros titre sur Sanguinet !

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Ouais ! Enfin un drame sur le lac !
La photo n’est pas raccord, mais peu importe, les ventes du journal vont doubler ce jour-là.
Et pourtant, lorsque on prend le temps de lire l’article correspondant :

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C’est décevant ! Même pas un noyé ! Juste une plaie « ouverte » sur la jambe d’un quinquagénaire…
Remboursez !

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Pendant ce temps, Potemkine change de couleur. On passe au gris bleuté. On va voir…

Pour la météo du week-end dit de la pente à côté :

Que du beau temps pour les trois jours à venir !

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Enfin, en ce début mai 18…

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Avec un petit temps de retard par rapport aux années précédentes, une voile rouge de la Companha a donc fait son apparition aujourd’hui sur le lac.

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En fait, Caminar était prêt depuis jeudi dernier. Il avait été sorti du chantier sans problème. Les autres bateaux, mobiles sur leur ber, avaient été poussés dans les coins.

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C’est donc au port de l’Estey (et non au port habituel de Beaurivage) que le grément de Caminar fut hissé, installé, calé… Jacques et Francis maîtrisent maintenant la longue liste des préparatifs.

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La cale de mise à l’eau n’était pas encombrée. Le vent d’Ouest maintenait le voilier dans une bonne position. Pas de problème. Alors…

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On largue l’amarre et bonne route. Comme il s’agit de la première sortie de l’année, il faut remorquer une navette jusque au corps mort.
Évidemment, Francis et Jacques navigueront une bonne heure dans la conche de Sanguinet et au-delà. Il parait même qu’ils ont testé le bateau dans sa capacité à embarquer de l’eau…

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Quelques manœuvres au corps mort, pour se remémorer les bons gestes au bon moment.
C’est parti pour la saison 2018 !

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Avec du soleil, la plage se remplit. Et pourtant, il y avait école ce jour-ci.

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Du côté du restaurant, la saison a commencé puisqu’elle ne s’est jamais arrêtée. Ici, la nouvelle terrasse avec son nouveau mobilier.

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Et là, au-dessus des têtes, l’armature de la passerelle qui reliera la terrasse de gauche et la piscine couverte.
Les travaux continuent, seuls les premiers touristes s’amusent…

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A bientôt pour la suite.




 

Le temps du muguet ?

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Le muguet n’est associé au 1er mai que depuis le 1er mai 1941, selon les désirs de Pétain. Avant cette initiative contestable, c’était l’églantine rouge que l’on mettait à la boutonnière, depuis ce 1er mai 1886 où, aux U.S.A. (!), les ouvriers revendiquaient la journée de 8 heures, 8 heures de travail, 8 heures des sommeil et 8 heures de loisirs. Ces 3 pôles étaient alors représentés par un triangle rouge puis le triangle rouge fut remplacé par la fleur rouge qui éclot début mai, surtout dans le nord de la France.

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Et sur le chantier nautique, la couleur rouge a du mal à s’épanouir vu que la lumière du soleil se trouve jaunie un maximum par le toit de toile jaune de notre chantier. Sébastien et Inda repeignent les intérieurs des coffres en blanc, de la résine qu’il faut doser au gramme près.

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Inda est en pleine forme, bien que ce travail de peinture met les genoux et le dos à rude épreuve.

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Sur Caminar, les trappes ont été fixées sur les nouveaux surbaux, tout neufs et bien protégés par plusieurs couches de résine 4030. Et surtout, on n’a pas rechigné sur la quantité de mastic d’étanchéité ! Et on est resté fidèle aux vis inox pour maintenir le tout.

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Sur Potemkine, trois coffres vont recevoir des nouvelles trappes. Une occasion de se rendre compte de l’état d’usure des surbaux après 8 ans de vie à l’extérieur. Là où le mastic n’était que trop chichement présent, le bois a été attaqué par de mystérieuses bactéries qu’il a fallu traiter au… chalumeau.

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Sur l’autre chantier, terrestre, le travailleur ne chôme pas. La course contre la montre continue. Ici, on assemble les meubles du futur local d’accueil.

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Les murs de la future épicerie sont maintenant recouverts d’un beau lambris en bois brut de couleur blanche.

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L’incroyable véranda est maintenant close. Au plafond, pendent les bouts de plastique fin qui protégeaient les plaques d’isolation.

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Enfin, une multitude de casiers en bois local attend les chaussures des futurs baigneurs qui devront passer sous la douche automatique.

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Phénomène assez rare, on peut voir Jean Claude dans la piscine ! Il en profite puisqu’il n’y a pas d’eau. Il recolle un après l’autre les petits carreaux spéciaux.

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Au-dessus, la piscine est ouverte au public. On remarquera cet étrange escalier qui permettra d’accéder sur le toit du sanitaire et, depuis cette terrasse, on accèdera à la piscine couverte via une passerelle surplombant la place du village !

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Les pagodes sont prêtes à accueillir les premiers utilisateurs. Un point de vue incroyable sur le lac. Un point de vue sans pareil dans le Sud Ouest.

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La plupart des pagodes disposent de leur propre jacuzzi à eau chaude !

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La végétation de ce printemps est exceptionnellement belle. Ce quartier des pagodes est une des réussites pour l’instant inégalée dans le monde de l’hôtellerie de plein air.

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Un design incroyable noyé dans une nature particulièrement verdoyante. Aux Oréades, le personnel maîtrise des techniques arboricoles secrètes. Qui aurait pu imaginer un tel décor dans les Landes ?

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Il vous arrivera de cheminer sur une allée verdoyante tout en ayant les yeux au niveau des feuillages des chênes centenaires.

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Lequel chemin débouche sur la piscine couverte. Piscine dont les travaux de finition s’effectueront après la saison estivale 2018.

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La rue principale aux pavés dorés…

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Une petite rue qui permet de descendre sur le terrain de tennis…

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… terrain de tennis qui disparait derrière les branchages d’une haie aux multiples essences d’arbustes.

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Et à l’entrée, une énorme chaîne d’amarrage de bateau est là pour rappeler que la navigation est l’activité essentielle développée sur le lac…
D’ailleurs, très bientôt, c’est Caminar qui va retrouver son terrain d’évolution préféré !

 




 

avril et 2 jours sans pluie !

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Dans les grandes étendues des Landes vouées aux cultures intensives, le sol est maintenu sans protection face aux pluies abondantes de ces derniers jours. Il suffit d’un jour de soleil pour sécher la couche superficielle et si le vent est de la partie, se forment alors des nuages de poussière de sable !

Mais  ces deux jours de soleil du début avril furent les bienvenus pour les gros travaux routiers des Oréades :

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Comme sur une autoroute, une équipe d’une douzaine d’employés spécialisés sont à pied d’œuvre. Une couche de bitume de 10 cm va donc être déposée sur une couche de préparation.

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Une énorme épandeuse se met en route. Le chantier avance lentement. Les réglages se font au millimètre.

Dans les parties non accessibles au gros engin, il faut reprendre les outils de base, la pelle et la brouette :

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… et le râteau pour niveler et le redoutable compresseur par vibrations ou le gros rouleau vibreur :

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Et avec ces deux jours de beau temps, les travaux des carrelage ont également repris :

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Carrelage gris ardoise sur les surfaces correspondant aux terrasses du restaurant, et…

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… les derniers m² des pavés.

Plus discrets sont les travaux d’ajustage des immenses baies vitrées de la salle commune :

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Sur le chantier nautique,…

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… on a repris les habitudes du collage à la 2040. Collage des surbaux qu’il a fallu tailler et réajuster plusieurs fois.

Le lendemain,

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… il faut enlever les dispositifs de serrage et les… excédents de colle.
Plein de petits travaux en attente sur Caminar : l’emplanture tribord est maintenant prête à être remise en place et coller après un renforcement à la base. Et sur cette photo on aperçoit le chanfrein de la glacière en attente des deux oui trois couches de peinture à venir.

Et enfin,…

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… la deuxième série des bers roulants est en cours de finition avec cette astuce qui permettra de faire pivoter dans les deux sens les plaques qui viendront au contact de la coque du multimono.

Ce jour, le 11 avril, Sébastien a commencé les travaux d’entretien sur Liku :

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Après avoir enlevé toutes les trappes, il s’attaque au travail le moins pratique, le ponçage des coffres et ce dans les moindres recoins. A venir, deux couches de peinture blanche à deux composants.




 

malgré une pluie abondante

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Telle était la question que l’on pouvait se poser le 27 mars. Le niveau de l’eau était à 21,20 m à Sanguinet, au sortir de la Gourgue mais le niveau du lac semblait plus bas. Qu’en était-il du niveau du lac à l’écluse de Navarrosse…
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21,08 m…
Soit une différence de 10 bons centimètres.
On sait que les deux jauges ne sont pas au même niveau, probablement que celle de Navarrosse est plus basse que celle de Sanguinet, d’environ 7 cm.
On pourrait en conclure que le niveau moyen du lac est 21,15 m.
Et ce 30 mars, au même moment, la jauge de Sanguinet indique :

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21,18 m…
Soit 2 cm de moins que le 27 mars alors que, entre le 27 et le 30 mars, les averses de pluie n’ont pas cessé. Logiquement, nous devrions en être à 21,25 m à Sanguinet  (soit un bon 21,20 m pour l’ensemble du lac). Que s’est-il passé ?

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La « pelle » de Navarrosse a dû être abaissée pour laisser s’écouler un excès d’eau tant redouté par la cdc de Biscarrosse, cette dernière craignant de se voir accusée de négligence si les fossés venaient à déborder et si l’eau venait à envahir les pelouses des « résidences » construites dans des zones inondables…

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Donc, une nappe d’eau d’une bonne dizaine de cm s’écoule par-dessus la pelle qui doit donc être réglée à 21 m.
Cette dernière serait réglée 10 cm plus haut, soit 21,10 m, cela nous donnerait 10 cm d’eau en plus et ainsi le lac pourrait aborder l’été avec plus de sérénité. Mais voilà…

Pendant ce temps,
au chantier nautique,
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on fabrique des surbaux en sapelli de 5 mm afin de rehausser les trappes des coffres…
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Sur Potemkine, les trappes des coffres avaient été posées sur des surbaux de 9 mm, ce qui a évité que l’eau ne s’infiltre entre le plastique des trappes et le pont. Ce système s’est avéré plus efficace que sur Caminar…
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… où les surbaux avaient été placés en dessous pour renforcer la résistance du contre plaqué tout autour. Hélas, malgré la présence de la peinture de pont, l’eau a attaqué le bois… Il faut donc re-poncer le tour, brûler les bactéries au lance-flammes, et coller de nouveaux surbaux qui eux-mêmes devront être traités efficacement pour résister aux bactéries et champignons… présents dans l’eau douce.
On remarquera que l’ensemble du pont est ventilé en permanence pour volatiliser toute trace d’humidité.
Du travail minutieux, assez long…

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L’entrée des Oréades est en plein bouleversement !
Gros chantier de préparation de la nouvelle voirie.
On se croirait sur un chantier d’autoroute.

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Ici, création de l’inévitable parking pour « handicapé », avec une allée menant directement à la piscine… La réglementation emprunte des fois des chemins impénétrables…

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Le local d’accueil ressemble maintenant à un immense aquarium.
Dès que les pluies vont cesser, le toit sera posé. Le toit plat débordera de presque 2 m sur chaque côté.

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La salle commune est elle aussi fermée avec de grands vitrages et portes pivotantes ou coulissantes.
Ça avance, selon un rythme soutenu mais efficace.
Un chantier hors norme pour un « camping ».
Mais, aux Oréades, rien n’est pareil qu’ailleurs…




 

toujours sous la pluie…

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En mai 68, les parisiens enlevaient les pavés pour vérifier s’il y avait bien du sable dessous. Après, que faisaient-ils des pavés, on ne s’en souvient plus.
Aux Oréades, on pose des pavés sur du sable sec, mais du sable mélangé avec un ciment spécial. La pluie se chargera de durcir le tout.
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La place des Oréades prend forme. De magnifiques pavés dorés posés avec art par des spécialistes, les derniers en Europe !
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Les choses commencent à prendre de l’allure, notamment devant la nouvelle grande salle commune. Au-dessus, la piscine couverte n’attend plus que sa toiture.

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Il en est de même pour le nouvel accueil, transparent de partout. Les normes dites « handicapés » imposent ce genre de plan incliné…
Quant à l’ancien petit local d’accueil des débuts des Oréades…
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… il a vécu ! Il doit laisser la place à deux parkings pour… handicapés.

Et côté chantier nautique,
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Potemkine a été posé sur les nouveaux bers roulants.
Et ça marche ! Même Claude Martinuzzi, de passage à Sanguinet, n’en revint pas !
Et cette semaine, les travaux ont commencé…
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… sur Caminar. Il a fallu enlever toutes les trappes pour vérifier l’état du bois. L’eau s’est infiltrée et le contre plaqué a été attaqué par des champignons. Tout doit être nettoyé par ponçage et retraitement du bois avant la pose de surbauds tout autour des des ouvertures des coffres.
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Mais il faut également plonger dans les coffres pour enlever, à l’eau de javel, les traces de moisissures encore présentes. Après un léger  ponçage, l’intérieur des coffres recevra une ou deux couches de peinture spéciale. Encore beaucoup de travail…
Et pendant ce temps,
comme il pleut beaucoup,…
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… le niveau a atteint enfin les 21,20 m.
Ce niveau est celui de l’eau sous le pont de la Gourgue, en fait c’est le niveau de la rivière juste avant son déversement dans le lac.
Or,
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… le lac est plus bas, ce qui provoque une accélération du flux et donc des vagues !
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Probablement, la pelle de retenue de l’eau sur le canal de Navarrosse doit être prudemment restée autour des 21 m.
A vérifier.




 

les bers roulants

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Et l’on arrive donc à la mi-mars après des journées de giboulées typiques de la saison. Malgré les coups de vent qui mirent en tension les parois bâchées du chantier nautique, on a pu enfin fabriquer les fameux bers roulants !

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Voici le ber arrière reposant sur 6 roues orientables. Conformément aux plans, les surfaces de soutien de la coque sont légèrement orientables. Cela pour s’adapter aux différents bateaux qui pourront y reposer. En principe, tous les multimonos sont les mêmes… à quelques degrés d’inclinaison des fonds.
Le ber arrière étant celui qui supporte le plus de poids, les 6 roues ainsi placées ne seront pas de reste pour assurer la rigidité de l’appareil.13-16-03 copie

Et comme tout le poids du bateau va s’exercer, de chaque côté, sur…

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… un seul point, il a fallu bien étudier la chose !
Soit un tube cuivre de 14/12 encastré dans le support bois
et
un axe en acier plein de 12 mm de diamètre.
Les tests de résistance grandeur nature auront lieu très bientôt.
Suspens…

Pour le ber avant,
supportant moins de poids (théoriquement),
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on a prévu 4 roues et une consolidation de l’axe longitudinal avec un bâti de chevrons encastrés à mi-bois.

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Les deux bers sont fin prêts.
Si cela fonctionne comme sur les plans, deux autres bers seront immédiatement construits.
C’est que les chantiers de bateau ne peuvent plus attendre…
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Notamment sur Caminar où l’on s’est aperçu que l’eau s’était trop fréquemment infiltrée entre les bases des trappes et le pont du navire. Résultat : le bois a été sévèrement attaqué par les champignons !

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Une des explications de ces infiltrations dévastatrices c’est la trop faible quantité de  joint de jonction entre le plastique et le pont. En 2014, lors de la construction, on a dû faire à l’économie…
Maintenant, il va falloir nettoyer tout cela, éliminer toute trace de moisissures (chaleur), re-protéger le bois, re-surfacer (résine et mastic) puis… rajouter une sur-épaisseur de 8 mm de contre plaqué (comme cela existe sur Potemkine et Liku).
Et, les parois des coffres sont à repeindre à la résine, sur les trois bateaux, ainsi que les ponts !
Sans compter les renforts à placer sur les embases des bras avant de Caminar.
Un chantier bien fourni nous attend !

Nous ne sommes pas les seuls à travailler dur !

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L’ossature métallique du nouvel accueil est montée. La façade de l’ancien accueil est recouverte d’un bardage bois placé… verticalement, ce qui est plus naturel et beaucoup plus beau.

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Il y a les travaux bien visibles et… tous les autres. Ici, Yves est en train de raccorder au réseau l’installation de filtration des eaux du bassin décoratif. Une succession de collages qui peut vous prendre une journée.

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La majorité des « murs » du nouvel accueil, de la salle commune et de la piscine couverte seront en… verre ! Des tonnes de panneaux de vitrages spécialement étudiés pour ces constructions.

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Pour l’instant, on accède au niveau de la piscine d’hiver par une échelle. Là aussi, les « menuisiers » ajustent des grandes baies vitrées. Une piscine ouverte sur la lumière extérieure de tous côtés.

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Drôles de rails… Il s’agit des caniveaux en inox qui récolteront les eaux de pluie tombant sur le pavage de la cour ! Eaux de pluie qui seront filtrées et envoyées dans un énorme drain d’épandage situé sous la route ! Un travail de dingue !

Et tout cela devrait être prêt pour le 1er juillet.
Là aussi, suspens…
Vous voyez qu’il s’en passe des choses à Sanguinet !

Malgré tous ces travaux titanesques, la ferme des Oréades poursuit sa vie familière, tous les jours, dimanche compris :

 

 

Déjà le mois de mars !

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Heureusement que les giboulées sont arrivés sinon nous ne nous serions pas aperçu que le mois de mars avait commencé !
Le vent est donc monté à 45 nœuds et de plein fouet sur la façade ouest de notre chantier. On résiste comme on peut, avec des bouts de ficelle et de gros pavés. Malgré cela, l’eau parvient à s’infiltrer et la toile se déchire… Il va falloir construire des contreforts derrière cette façade toilée.

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Mais, bonne nouvelle : toutes les étagères sont terminées.
Et il fallait bien ça !

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On n’a pas idée de la quantité de matériel embarqué ! C’est là que l’on voit qu’un multimono est PLUS qu’un dériveur de 4,20 m !

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Les gilets ont enfin trouvé leur place en attendant de passer dans la nouvelle machine à laver gigantesque des Oréades.

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A l’extrémité nord du chantier, se trouvent donc toute une série d’étagères destinées aux outils et aux produits divers et variés (colles, peintures, résines).

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Caminar et Liku sont encore sur leur remorque.
On va donc construire les fameux bers roulants (que les bretons nous envient). Ainsi chaque bateau pourra être déplacé, rangé… tout un chantier mobile avec de la place pour travailler.

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Et s’il nous reste un peu de temps cette année, on installera ici les lavabos, le chauffe eau, l’alimentation électrique et le reste. Les tuyaux sont en attente. Un vrai chantier maritime de pro…

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Sur l’autre chantier de pro des Oréades, la guerre des tranchées a repris de plus belle. Évidemment, dans les Landes, creuser des tranchées, c’est un plaisir. En Dordogne, c’est un calvaire…
Et le menuisier (alu) a commencé les équipements intérieurs, mais cela ne se voit pas bien de loin.
Mais de près…

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… on voit mieux !
Un équipement ultra professionnel, haut de gamme, pour une salle commune promise à des activités de qualité.

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Et voilà que l’on creuse un trou de 3 mètres de profondeur pour installer le « bac tampon » de la piscine d’hiver. Et à chaque grand trou creusé dans la dune des Oréade, on s’étonne toujours de ne trouver aucun fossile, pas la moindre trace de racine, pas la moindre trace d’activités humaines. Comme si ces dunes s’étaient accumulées en très peu de temps, sans qu’aucun arbre n’ait eu le temps de pousser.
Personnellement, je date ces dunes des années 1500 ou 1600, vers la fin du « petit âge glaciaire »… On reparlera de tout cela dans les pages d’histoire de ce site.

Qui dit giboulées, dit pluies abondantes (et grêle aussi).

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Avec tout ce qui tombe du ciel, le niveau du lac pourrait très bien monter à 21,20 m ou plus. Mais, pour une raison mystérieuse, on reste bloqué à 21,10 m.
Certes, à 21,20 m ou 21,30 m, quelques fossés déborderaient, les zones « inondables » retrouveraient leur aspect naturel. Mais le bureau des plaintes ne désemplirait pas.

Alors, « on » laisse s’échapper l’eau…

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Le niveau de l’eau en sortie de rivière est nettement plus haut que le niveau du lac. Des vagues de déferlement se forment à la surface de l’eau. On se croirait dans un torrent (gentil) de montagne.

ça monte et ça avance…

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Eh bien oui, 2 cm après des jours de pluie…

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Nous voilà donc arrivés aux fameux 21,10 m (toujours au-dessus du niveau 0 mesuré dans le vieux port de Marseille, et ce n’est pas une gâléjâde).
Donc, on est parvenu au minimum du niveau hivernal. Si ce niveau se stabilise jusque fin avril, ce sera une bonne affaire pour la voile.

Les pluies ont un peu retardé les travaux « extérieurs » du chantier nautique. Mais aujourd’hui, Francis a fini de clouer…

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les couvre-joints !

Du beau travail, avec de la finition…

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quasiment professionnelle !

Quant aux travaux d’aménagements intérieurs,…

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… ils progressent lentement. Ici,l’on voit les grandes étagères qui permettront de ranger le mât, les voiles, les rames… d’un même bateau, bien à plat et au sec. Tout à fait en haut, l’étagère de Liku, au milieu, on voit le grément de Caminar et sur l’étagère du bas, on aperçoit le mât de Potemkine.

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Ces étagères sont prolongées par 6 m de même plan.  Les flotteurs, les ailes, seront stockées là, plus tout le reste.

Mais, sur les autres chantiers des Oréades, le compte à rebours est commencé.

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Voici la « place du village ». Vous ne voyez plus les innombrables gaines et tuyaux (électricité, eau, eaux pluviales, téléphone, internet) qui sont enterrés. Demain, commencent les travaux de pavage. Les pavés des Oréades sont d’un modèle déposé !

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Ici, la charpente métallique de la piscine toute saison. Les murs seront du vitrage et le toit sera végétalisé !

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Les pagodes sont prêtes. Vue imprenable sur le soleil couchant d’hiver…

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Sous la butte des pagodes, on trouve 50 m de locaux divers et variés : sanitaires complémentaires, lingerie, buanderie, stockage, et même club enfants.

ET POUR LA SÉQUENCE SOUVENIR…

Dans les fonds de youtube, survit un drôle de document : une sorte de dessin animé illustrant des données techniques de la navigation à voile. Il s’agissait là d’expliquer « l’angle de dérive ». Un « montage vidéo » qui était possible dans les années 2010, du temps où l’on pouvait trouver des logiciels relativement simples qui permettaient de faire bouger des dessins vectoriels, sans pour cela employer du code abscon.
Mais voilà…
Les GAFA sont passés par là.
Le petit logiciel utilisé dans la vidéo qui suit  a été racheté par Adobe. Non pas parce que cette firme en avait besoin mais tout simplement pour éliminer des concurrents. Donc, de nos jours, pour refaire le même document, il faut passer par Adobe Flash… et payer 1 500 € tous les ans.

 

A bientôt pour d’autres nouvelles.