Enfin ! Des nouvelles de la navigation sur le lac de Sanguinet !
Donc, ce 21 août, les habitués et les passagers du jour ont embarqué sans trop savoir jusqu’où on pourrait aller. Le vent était bien à force 4 et un ris de pris dans la grand voile, question de maintenir le bateau dans ses lignes…
Et finalement, vu la direction et la force du vent, c’est tout naturellement que l’on arriva au bout des plages de Maguide. Le vent d’Ouest-Nord-Ouest nous amène souvent dans cette zone surtout si l’on navigue au près-bon plein.
L’autre avantage de cette allure c’est d’éviter à avoir à traverser le maudit « périmètre » ; et l’on ne sait toujours pas officiellement s’il est ouvert durant cette quinzaine (aucun avion ne décolle de la base).
Caminar a navigué dans la « zone » sans être poursuivi par la gendarmerie de l’air.
Nous voilà donc en lieu sûr, dans 50 cm d’eau claire.
Puis Caminar nous rejoint.
Sur la carte (ancienne formule) du lac, on comprendra mieux où nous sommes arrivés :
Au Nord de la conche d’Ispe.
Cette petite plage est présente dans deux vidéos anciennes :
Celle-ci datant de 2010 !
Mais aussi celle-ci, datant de 2013 (?) où l’on voit les écoliers des écoles publiques de Sanguinet passer la journée sur les multimono…
… et pique-niquer sur cette plage discrète au Nord de la conche d’Ispe. C’était du temps des grands animateurs voile du CVS.
Ce jour, nous allons rejoindre à pied le port tout proche d’Ispe dont on aperçoit quelques mats de voiliers à travers les pins…
C’est un très beau temps pour naviguer, grand soleil, vent raisonnable et pourtant aucun voilier n’a quitté le port ! On peut se poser des questions…
Les travaux de faucardage continuent. Les tas « d’algues » sont encore bien présents sur les pontons. Le NPK destiné à faire pousser les pins encore plus vite finit dans le lac. Les algues aiment bien le NPK, surtout le Phosphore. La prolifération des algues n’a pas grand chose à voir avec la pollution domestique (mais avec l’usage intensif et pourtant interdit de l’engrais dans la forêt…).
Et voilà la fine équipe de ce jour en route pour le retour… Jean Michel a assuré la manœuvre de décollage, maintenant, c’est le tour de chacun de maîtriser l’engin au vent travers, une allure rapide…
En premier, vient le plus jeune…
… puis le père. Et Caminar dans le sillage…
… et le grand-père, celui qui a toujours le mot pour rire mais qui, là, est bien obligé de se concentrer !
… puis le tour de Lili, qui, traversée après traversée… prend de l’assurance !
Brigitte a barré lors du voyage aller.
Donc, on la retrouve…
… au pliage des voiles d’avant. Ce n’est pas le process officiel, mais ça marche quand même/
Il est donc temps de rassurer les mamans qui sont restées prudemment sous les pins : on est vivant !