Comme chacun le sait depuis l’an dernier, Sanguinet est jumelé avec une très belle ville espagnole située sur la côte Atlantique des Asturies, Ribadesella :
Un port de pêche, port abrité par une côte rocheuse. Les marées sont importantes. La voile n’y est pas développée…
Alors, lorsque nos amis asturiens viennent à Sanguinet, ils peuvent faire un tour en voilier : pas de rochers, pas de marées, pas de courant… on part quant on veut et on revient quand on peut.
A condition que les prévisions météo soient correctes…
Or, pour ce dimanche 3 juin, MétéoFrance faisait un peu dans l’apocalypse :
Donc, ce matin du 3 juin, de concert avec la responsable du comité de jumelage (Sylvie), nous décidâmes de limiter la navigation au matin, avant ces orages d’après-midi, des rafales à 70 km/h…
Alors, à 10h 30, les amis espagnols embarquèrent par groupe de 8 volontaires pour un tour dans la conche de Sanguinet.
Aucune frayeur, le vent était très limité. Certains de nos marins étaient déjà de l’aventure en 2017.
Heureusement, certains de nos invités parlent un français remarquable et peuvent faire la traduction. Cela peut être utile si l’on se lance dans l’histoire du lac depuis l’époque néolithique à nos jours en passant par l’épisode Losa.
Sur Caminar, Jacques avait embarqué son équipage de huit dont certains connaissent bien les manœuvres et pouvaient assurer la fonction d’équipier chargé de la voile d’avant et de la barre !
Sur Potemkine, c’est Anxelo qui a tenu la barre et ce de façon magistrale ! Il s’est occupé dé tout ! Mieux que ça : il avait prévu une tenue en harmonie totale avec la nouvelle couleur du pont !
Trop forts, ces espagnols…
Bizarrement, le second équipage était féminin et l’on y entendait tantôt du français du Sud Ouest, tantôt de l’espagnol, mais jamais d’interruption dans les discussions.
Évidemment, toutes ces mamies ou mamans présumées prirent grand soin de la plus jeune de l’équipe…
… alors que cette dernière était bien la seule à n’éprouver aucune peur particulière. Mais il en est ainsi de l’instinct maternel de protection. Donc, notre jeune camarade de maternelle se retrouva harnachée dans un superbe gilet (un peu superfétatoire ce jour-là).
Surtout que Anxello maîtrisait parfaitement la situation, avec 3 nœuds de vent, ce n’était pas trop compliqué.
C’était tellement facile pour lui, qu’il en profita pour jouer à la guitare le célèbre air Asturias de Albeniz.
Mais oui, la preuve par la vidéo :
Messieurs et Mesdames de Ribadesella,
à bientôt sur les voiliers de Sanguinet, pour un grand voyage !