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3 bateaux désormais visibles

Et oui… Mais avant d’en arriver là, il fallut de nouveau couler les deux corps morts de 160 kg sur le futur lieu d’ancrage de Liku.
Donc, tôt le matin, toute l’équipe des phares zé balises de Sanguinet se retrouva sur la plage avec le désormais célèbre radeau de la compagnie. Les ingénieurs de  la compagnie relèvent donc le gros corps mort avec sa grosse chaîne de 80 cm de long.

Lorsque l’ensemble flotte, grâce aux bidons calés sous les palettes, il faut amener le radeau à 100 m du rivage.

Puis, à l’endroit voulu, la charge est descendue petit à petit.
Et, à cette occasion, nous allons assembler les deux corps morts et les deux grosses chaînes par un système de manilles et émerillon… un peu plus professionnel :

Évidemment, l’installation sous l’eau de ces attaches nécessite l’expertise d’un plongeur professionnel.

Qui dit plongeur dit Pierre, celui qui passe plus de temps sous l’eau que sur l’eau. Et c’est donc ainsi que les deux nouveaux corps morts furent reliés pour résister aux tempêtes.
Et comme le chantier alla plus vite que prévu, on en profita pour retirer du fond du lac quelques objets étranges,
tel ceci :

Il pourrait s’agir d’une très vieille partie de balise, en fonte. Et comme sous la couche d’argile déposée, on a retrouvé des traces de peinture rouge, il s’agirait d’une balise babord… Cette pièce métallique provient probablement du bassin d’Arcachon, du temps  où le balisage n’employait pas de plastique.

Et donc, l’après-midi, Liku retrouvait les eaux du lac…

Et bientôt, on retrouvera Liku sur les vidéos 2018 !




 

Navigation de plaisance et navigation plus sportive…

C’est pas facile de « filmer » sur un voilier. S’il y a beaucoup de vent, on se retrouve occupé dans les manœuvres, s’il fait un temps de navigation de promenade… il n’y a plus d’exploit à montrer, sinon le soleil, l’eau bleue, la forêt verte et les passagers.
Dans cette vidéo sous beau temps et petit force 3 de tourisme, se trouve cependant un passage filmé par temps plus gris et sérieusement venté, du force 4 et 5. Ce jour-là, Caminar, avec Jacques et Francis, était parti avec toute la toile. Une demi-heure plus tard, Potemkine, avec Philippe et Clémence appareillait avec un ris dans la grand voile et le « petit foc ».
Quand les deux bateaux se trouvèrent en milieu de lac, au coude à coude, Potemkine (un tiers moins toilé) rattrapait facilement Caminar et le laissait loin derrière.
Trop toilé et donc trop gité, Caminar n’était plus dans ses lignes. L’équipage se trouvait donc contraint à d’incessantes manœuvres pour redresser le bateau, etc.
Il faut donc bien naviguer avec la voile du temps qu’il fait…




 

Liku bientôt prêt !

A l’aube des années 2000, après sa première affectation aux Phares et Balises de Bretagne, Sébastien fut muté sur l’île de Wallis et plus précisément à Liku, petit village de 590 habitants, situé à proximité de la capitale Mata utu.

Wallis et Futuna…
2 ilots de l’Océan Pacifique que l’on représente bien souvent côte à côte sur une même carte alors qu’ils sont séparés par 250 km. Ces deux ilots firent le bonheur des chansonniers des années 60 lorsqu’en pleine hégémonie gaulliste les comiques radiophoniques parodiaient l’annonce des résultats électoraux de Wallis et Futuna…
Sébastien arbore toujours le logo du service des Travaux Publics de Wallis et Futuna, sur lequel, bien-sûr, figurent la piste toute droite, le casque de chantier et l’équerre du géomètre… mais aussi un étrange instrument qui n’est autre que le Tanua, dans lequel les wallisiens mâles pilonnent les racines de Kava afin de fabriquer la boisson locale, boisson sacrée qui se consomme lors des cérémonies nombreuses (à ne pas confondre avec le kawa du Calvados).
Qui dit île du Pacifique, dit récif de corail l’entourant…

D’après gougole, on verrait là, l’espace maritime compris entre le rivage de Liku et le récif coralien que l’on aperçoit en limite d’horizon, lequel récif serait ici surmonté de deux petits îlots plantés de cocotiers verdoyants…
Après avoir formé sur place des équipes techniques capables d’entretenir les passes maritimes (notamment en construisant des… radeaux pour dépose de corps morts !), Sébastien partit pour Nouméa, dans la même région mais à plus de 3 000 km quand même.
Et Liku fut construit à Nouméa et navigua dans le lagon de Nouméa avant d’être rapatrié en France par conteneur.

Donc, au bout de 10 ans de bons et loyaux service, Liku avait besoin de se franciser, de se délester des traces de coraux agressifs comme dans le puits de dérive :

Sébastien a donc entrepris depuis deux mois un suivi méthodique de toutes les zones de la coque qui avaient pu être rayées et donc attaquées par les bactéries xylophiles.
La moindre trace d’impact fut traitée à fond :

Et les célèbres grands numéros d’immatriculation maritimes furent eux aussi enlevés (conformément à la fronde des voiliers de France refusant de se soumettre au diktat administratif visant à imposer l’affichage des immatriculations).

Après avoir refait les intérieurs de coffre (cf comptes rendus antérieurs), il s’attaqua au tableau arrière, retour au bois, et traitement complet pour arriver à ceci :

Ah ! ah !… cela  va avoir du succès sur le lac !
Et après avoir repeint le pont, les bordés et les plats bords… il fallut coucher Liku sur le flanc afin de sortir la dérive, retraiter le puits de dérive et surtout retraiter toutes les parties immergées.
Commencèrent alors les grandes manœuvres dites de retournement que l’on fait d’habitude avec les portiques spécifiques et deux palans, un à l’arrière soulevant le bateau par l’intermédiaire d’un tube costaud reprenant l’axe longitudinal du bateau et un palan à l’avant.
Mais,
cette fois, on voulait tester une nouvelle technique (mentionnée par Claude) qui prétendait se passer du tube d’axe central arrière…
Les 3 minutes de la vidéo suivante vous résument les 3 heures de manœuvres réelles :
(Soyez patient pour le téléchargement)

Et donc, Liku se retrouva effectivement sur le flanc babord grâce au bon vieux tube qui avait précédemment servi à Potemkine et Caminar…

Et dans cette position, tout travail sur le fond du bateau s’avère plus facile…

Se posait alors la question du revêtement à passer sur les fonds une fois l’ancienne couche poncée : peinture ou antifouling, ou antifouling sur peinture ?
Après recherche technique il est apparu que seul l’antifouling, outre sa capacité à décourager les algues, était le seul revêtement totalement étanche et donc il s’avérait que ce « maudit » antifouling pas très écolo serait le meilleur rempart contre tout risque d’osmose !
Sébastien a donc poncé, lavé, passé une couche d’accroche de couleur grise puis deux couches d’antifouling blanc.
Et, effectivement cela a de l’allure.
Et l’on remarquera la bande bleue qui souligne la ligne de bouchain.

Dérive et safran ont eux aussi subi le même traitement, après une couche de mastic 8020 partout ou c’était nécessaire. Pour la dérive, Sébastien a gardé la couleur d’antifouling rouge. La tradition.

Re-peinture complète (3 couches) des deux flotteurs. Sur la surface bleue viendront se coller les lettre LIKU, en bleu ciel…
Ça va faire un malheur…

De nouveau sur les bers roulants… Liku sera mis à l’eau très prochainement. Reste à régler la question (financière) de son moteur d’appoint. On pencherait pour un moteur Torqeedo électrique, assez puissant et facile à transporter.
La suite, bientôt…




 

début juillet 2018…

Début juillet connut des journées de très fortes chaleurs. C’est normal, mais tout de même, plusieurs jours d’affilée à 35°, ça interroge. Dans ce cas, on s’attend forcément à l’arrivée d’orages, de coups de vent, etc. Mais il y eut une nouveauté : des nuages aux formes bizarres, des formes inconnues dans les ouvrages de météorologie !
Et le vent sous ces nuages fut assez violent, une vingtaine de minutes suffirent pour envoyer Potemkine et Caminar en bordure des roseaux. Chacun des bateaux était amarré à un ensemble de trois corps morts de 70 kg environ. L’ensemble se désolidarisa (rupture de chaînes ou d’anneau) et un seul petit corps mort assura le ralentissement de la dérive des bateaux…
Conclusion : il fallait repenser la taille des corps morts pour faire face à ces nouveaux coups de vent que nous promet le « changement climatique ».
D’où la reprise en main de la bétonnière, la recherche des pneus plus larges, un système de chaîne plus lourd, etc.

D’où la mise en chantier de nouveaux corps morts de 160 kg dans lesquels sont fixés 6 maillons de chaîne d’encrage dignes du paquebot France !
(3,1,dm X 3,1 dm X 3,14 X 2,5 dm X 2,4 kg/dm3) + 20 kg de chaine = 160 kg (à minima).
Deux de ces engins par bateau, et l’on pourra affronter les orages de nouvelle génération.

Au petit matin, lorsque la plage est déserte, la remorque arriva avec 4 des ces engins. Les deux autres, prévus pour Liku, arriveront plus tard (Liku est en phase de peinture artistique).
Et pour placer ces corps morts à 100 mètres du rivage, il fallut inventer un engin de transport digne de la Compagnie des Phares et Balises !
Ça tombe bien, Sébastien (Liku) avait commencé sa carrière d’ingénieur TPE aux… Phares et Balises, en Bretagne. C’est donc sur ses conseils, que fut construit le nouveau radeau landais de transport de corps morts :

Francis, Jacques et Didier étaient quelque peu sceptiques sur l’efficacité des deux palettes montées sur bidons, équipées chacune d’un tréteau, reliées entre elles par des bouts de bois vissés au dernier moment,…

A la barre du haut, va venir s’accrocher un palan à chaîne. La chaîne de levage sera maintenue dans l’axe du radeau par deux tasseaux espacés de 20 cm, tout cela pour éviter que la charge ne bascule sur un côté et fasse passer l’axe du célèbre centre de gravité en deçà du non moins célèbre polygone de sustentation ! (Ah ! ils sont loin les cours de physique de classe 4ème d’autrefois… Il est vrai que de nos jours ces notions sont étudiées en licence de physique…)

Est-ce que cela fonctionne ?

Il faut d’abord faire rouler les 160 kg sur le sable jusqu’à une profondeur d’eau de 60 cm…
Puis commence l’arrimage du corps mort à la chaîne du palan :

Travail de spécialistes de la plongée sub-aquatique…

Et lentement, le corps mort va décoller du fond, l’ensemble flotte à peu près horizontalement et finalement, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire…

… le radeau est poussé par les trois nageurs volontaires jusqu’à l’endroit choisi pour le nouvel ancrage de Caminar !

Et là, commence alors la lente descente du corps mort…

… sur les fonds sableux (mais encombrés d’algues diverses).
Reste plus qu’à refaire la même opération avec le second corps mort qu’il faudra donc ainsi déposer juste à côté du premier.

Puis, il faut replonger au fond du lac (à 2,50 m de profondeur) pour relier les deux grosses chaînes par une chaîne d’ancrage plus petite mais plus longue (8 m).

Le contact des deux systèmes de chaîne est protégé par une gaine rouge (type tuyau de pompier).
Ce n’est pas l’idéal…
La solution « phares et balises » serait plutôt celle-ci :

Grosse manille et émerillon en acier galvanisé.
Cette solution sera mise à l’épreuve pour l’ancrage de Liku.

En attendant,

Potemkine et Caminar ont repris leur place, à 100 m du rivage.
Et on verra bien ce qu’il va se passer au prochain orage !




 

Fallait que ça arrive…!

Personne n’y croyait vraiment, mais quand le premier requin rougeoyant arriva dans le bassin, il provoqua un moment de panique générale !

La piscine, pourtant aux nouvelles normes esthétiques 5*, se retrouva vidée de ses occupants !

Et, idem pour…

… les nouveaux rocking chairs, eux aussi aux normes actuelles qui définissent le « beau », soit dans les nuances de gris avec des lignes « épurées » (comme on dit). Le tout s’harmonisant avec le mur de briques naturelles tout droit sorties de quelques carrières pyrénéennes.
La plénitude des lieux ne put empêcher la panique.
Au secours ! Les requins attaquent !

En quelques secondes, le restaurant se retrouva vide. Seule, la lumière pouvait entrer de partout.

Même les nouvelles échoppes promises au petit commerce de l’indispensable (…) se retrouvèrent désertées, et par le personnel et par les clients !
Mais, dans cette panique générale…

… Pierre Arnaud et Bernard, le peintre légendaire des Oréades, continuèrent leur besogne comme si de rien n’était, toujours dans les nuances de gris et… des nuances de mauve.

Quant à Yves et son collègue, pas question de s’arrêter pour une histoire de requin, fut-il rouge. Entre deux coups de pelle, il faut savoir se déshydrater. Ici, ils sont dans les plantations d’arbustes à feuilles persistantes, pour du vert toute l’année, le vert qui doit justement ressortir des nuances de gris…




 

A terre, c’est la grosse saison…

Chaque jour, des milliers de fleurs viennent se garer devant l’entrée du chantier nautique et repartent vers les centaines de massifs fleuris des Oréades. Une prochaine série de photos vous rendra compte du travail de titan qui occupe la majorité du personnel des Oréades en ce mois de juin afin de faire de ce lieu, le domaine de résidence de loisir le plus fleuri de France !

En attendant, prenons de la hauteur…

Et voici la place du village presque finie…
Et du même  point haut (la passerelle), on aperçoit le village des pagodes :

La végétation est maintenant établie. Un mélange de plantes persistantes et annuelles qui laisserait croire que toutes ces plantes sont artificielles ! Une réussite surprenante, en tout cas, qui surprend  beaucoup de monde. Cette vue plongeante est prise depuis la passerelle métallique qui permet de passer de la terrasse du sanitaire à la terrasse de la piscine couverte :

Évidemment, lorsque la passerelle sera terminée, elle sera délimitée par deux barrières de verre. Le sol des terrasses sera surélevé de 20 cm par rapport aux dalles de béton (plafond).
Sous cette dalle de béton, se trouve…

… le sanitaire principal avec ses cabines grand luxe, sa climatisation, ses portes automatiques, etc.
Et lorsque l’on sort du sanitaire,…

… on peut passer sous le porche végétal qui marque l’entrée des piscines, en bas et en haut.
Le pédiluve général sera bientôt en service.

La piscine couverte et chauffée ne sera en service qu’après l’été… C’est surtout une piscine pour l’automne et l’hiver. Un travail de finition très compliqué… et très long.

Et l’eau coula enfin… dans le bassin des poissons, le bassin qui entoure le nouveau bâtiment d’accueil. Il y a encore les derniers réglages à opérer sur la pompe de recyclage. Les poissons arrivent bientôt !

Le nouveau bâtiment d’accueil va donc se retrouvé entouré d’eau, tel une île. Faudra-t-il nager pour atteindre le bureau ?
Mais bien-sûr !
D’ailleurs, si l’on observe bien…

…la tête de Gaëlle, on voit bien qu’elle sort de l’eau !

Sur la butte, les « pagodes 5* » sont prêtes à accueillir les premiers occupants…




 

Direction les Sargasses…

Soyons modeste, il s’agit d’un prototype…

Car pour ce 14 juin 2018, Francis, Jacques et Michel, décidèrent d’aller espionner les curieuses « constructions » aperçues précédemment sur la plage de Maguide.

Le camarade Didier, descendu de sa montagne hivernale, prit donc la barre, question de se refamiliariser avec le lac, le vent de force 3 et le Caminar repeint en gris pour cette année.
Preuve que ce jour-là, il faisait soleil, c’est le chapeau à larges bords de Jacques.

Et les voilà déjà dans la conche d’Ispe, là où normalement se trouve un bistrot ouvert…
Comment savoir si l’équipage s’est adonné au breuvage non hydrique ?
On peut le savoir !
Caminar est maintenant équipé d’un GPS nouvelle formule dont la trace peut être lue sous la forme de vidéo (l’incontournable Google Earth). La vidéo peut mettre un certain temps à s’exécuter… Faut être patient, mais ça vaut le coup :

Reste plus qu’à changer le punaise jaune par une maquette de multimono, trouver l’algorithme qui tiendrait compte de la vitesse du bateau, etc…
Car, dans la conche d’Ispe, Caminar ne s’est pas arrêté au bistrot mais son allure fut tout de même freinée et stoppée par un élément végétal en surabondance momentanée :

Une année exceptionnelle pour la prolifération de cette algue flottante qui se charge d’arrêter tout navire à hélice ou sans hélice.

Est-ce le réchauffement climatique qui est en cause ou… la prolifération du phosphore en provenance des engrais (le célèbre NPK) pourtant interdit dans la forêt landaise ?
C’est que le P (phosphore) accélère la croissance des pins… mais aussi la multiplication des célèbres cyanobactéries dans les lacs landais (l’eutrophisation des lacs) et participe à l’invasion des algues plus ou moins gluantes.
Mais, officiellement,  le phénomène est toujours sous contrôle…
Donc, on continue la balade…
pour arriver enfin devant les plages de Maguide…


Et, cette année, de curieuses constructions sont subitement apparues sur l’eau ! Dans une région où, à moins de 100 m du rivage, il est interdit de planter un modeste piquet de 60 cm de haut sans autorisation, étude d’impact, enquête publique et autres dossiers d’études (qui font le bonheur des « bureaux d’études »), la chose mérite que l’on y regarde de plus près, que l’on « zoome » sur la zone en question :

Mais c’est bien-sûr, c’est cela qui manquait aux gamins de maintenant !
Les gamins de maintenant ont une caractéristique commune, ils ne savent plus parler normalement, ils CRIENT… Donc, l’autorisation a été donnée à un « entrepreneur » d’aménager ce parc aquatique afin que les enfants puissent trouver un argument à leurs cris. Merci monsieur le Maire, monsieur le Préfet, etc…

Et vu du ciel, à titre publicitaire, voilà ce que ça donne :

Bon… ça ne pollue pas trop, ça « crée des emplois » comme on dit, ça peut rapporter des recettes municipales, etc. Mais, est-ce bien nécessaire ?

Heureusement, au large, règne encore le silence, juste le clapotis des eaux lors du croisement des navires…

Et c’est au moment du retour, par une légère brise arrière, que l’équipage décida de rentrer… au foc !

On s’amuse comme on peut…




 

Début juin…

Des nouveaux bateaux à Sanguinet ?
Mais oui. On vous les dévoilera d’ici quelques instants.
En attendant, en ce début juin, avec un temps variable, on peut partir de temps en temps sur le lac, question, par exemple de vérifier si le niveau de l’eau aux Caraïbes est toujours aussi haut.

Et c’est toujours aussi haut. On pourrait aller accoster directement sur les plages, plages désertes bien entendu… Quoique…

En grossissant les clichés, on aperçoit que papi et mamie ont profité du désert touristique pour essayer le kayak biplace équipé d’un moteur électrique à l’avant !

Le ciel est nuageux, la température agréable, le vent assez porteur, 7 à 8 nœuds… Toujours ces conditions idéales propres au lac de Sanguinet, sans courants contraires et sans marée. Il faut juste savoir quand il faut faire demi-tour pour éviter de se retrouver dans une séquence de calme plat.

Coup d’œil sur l’itinéraire de ce jour :

Il est temps de changer d’appareil ! Les points de relevés GPS sont très espacés, ce qui donne des segments  en lignes droites et des virages très pointus. Tout cela n’est pas conforme à la réalité du parcours. Les « appli » gps embarquées sur les smartphones sont désormais beaucoup plus précises !

Si l’on zoome sur le parcours du retour, on va apercevoir…

… une anomalie. Caminar a foncé droit sur la plage dite de Caton, celle qui est réservée aux baigneurs en haute saison. Pourquoi donc se permettre un tel écart de conduite ?

C’était pour voir de plus près ce fameux  nouveaux navire dont il était question ci-avant.
Nous allons donc pouvoir découvrir le cache de la photo titre,
en avant…

Un piano 3/4 de queue embarqué sur des flotteurs de fortune !
De quoi s’agit-il ?
D’une initiative prise par quelques musiciens (classiques) qui, ne pouvant se faire engager par les responsables « culturels » traditionnels se sont lancés dans une tournée estivale dite de « Piano sur l’eau ». Tous les deux ou trois jours, ils donnent donc un concert sur les lacs, rivières de France… Initiative courageuse et, à priori, allant dans le sens de faire découvrir la musique (la vraie) à un public d’ignorants se vautrant dans la sous-sous-culture de la chansonnette à deux balles avec guitare à l’électricité et tambour permanent…

L’initiative est courageuse mais sera-t-elle efficace ?

Et paf… Le concert en plein air nécessite une sonorisation…
Donc, le public n’entend pas le piano, le violon et le violoncelle, il entend des haut-parleurs !
Mais cela est pareil ! me direz-vous…
Pas du tout. Le son que restitue le haut parleur n’est qu’un signal dépourvu de toute émotion. Le haut-parleur est à la musique classique ce que la photocopie noir et blanc est à la peinture de la Renaissance…
Un concert de musique classique est la réunion de trois paramètres :
Un LIEU, un PROGRAMME, des MUSICIENS.
Si un seul des ces trois éléments essentiels est absent ou défaillant, la musique ne fonctionne pas.
A ces trois éléments de base, s’en ajoutent deux autres : le BUDGET et des moyens d’INFORMATION.

Dans le cas présent des concerts sur l’eau, il y avait deux des trois éléments indispensables, le Programme et les Musiciens. Mais le lieu ne convient pas du tout.  Dans le secteur, seule l’église de Parentis convient très bien pour la musique de chambre. L’église de Sanguinet est à vomir, celle de Biscarrosse, moyen…

Bonne chance les gars !