Arrivé tout droit de la RATP en surchauffe, le camarade Fabien tentait ce jour de se refaire une santé sur l’eau du lac…
De l’entretien nocturne des voies du métro… au vent d’Est caressant ce jour le lac de Sanguinet, c’est tout un recyclage.
On laissera donc partir Caminar vers les Caraïbes, en tant que repos dominical…
Sur Potemkine, vont commencer les manoeuvres au vent portant avec un retour par vent de face…
La trace verte représente le trajet au vent portant (au largue) tandis que le rouge est affecté au louvoiement, face au vent. Globalement, le vent est de secteur Est-Nord-Est et en moyenne de force 2.
Il peut fléchir momentanément. Il faut alors partir à la cueillette de ce qui reste de la dernière risée en attendant la prochaine.
Ce trajet en vert et rouge représente tout de même 8 km.
Puis, on recommence l’expérience…
Où l’on voit que le parcours au vent portant suit des lignes droites tandis que le rouge… ressemble davantage à un parcours éthylique.
L’explication de tous ces méandres tient dans l’inconstance du vent d’Est… Exemple :
Les variations de direction qui accompagnent chaque risée obligent le barreur à chercher le bon angle d’attaque par rapport à ce vent (soit les 45°). C’est un exercice formateur.
Et pour Fabien, les réflexes reviennent très vite.
Sauf si l’on aborde le chapitre du 49.3 justement.
Sur le lac, ce jour-là, d’autres navigateurs courageux s’adonnaient au même exercice…
Tel notre ami Albert, héritier du Roi des Belges, qui, depuis 30 ans (!) sillonne la conche de Sanguinet sur son Laser. Ce bateau a une singularité : il est pourvu d’une girouette fabriquée à partir d’une plume d’oiseau que l’on ne trouve qu’en Belgique ! La plume se maintient face au vent !
Autre singularité flottante, déjà signalée :
Le canoë vélique avec planche coulissante permettant au navigateur de se maintenir en vie d’un côté ou de l’autre. Un engin GBR.
Et encore deux ou trois jours de vent d’Est à venir, avec des températures record.