Ce mardi 9 août, la météo calculée à… Hambourg (!) prévoyait, pour Sanguinet, un temps couvert avec du bon vent le matin et du vent moyen pour l’après-midi.
Avec du 8 ou 9 nœuds, nous restons dans le bon force 3 que le multimono adore.
Mais MétéoFrance avait une prévision différente :
Du soleil entre les nuages et… de bonnes rafales à 50 km/h à partir de 14 heures.
Et à 14h 15, au moment du départ, la météo semblait avoir échappé à tous les savants calculs des météorologistes.
Du tout petit vent, venant de partout, de l’Est, du Nord, de nulle part…
Évidemment, dans ce cas, personne n’a peur…
On peut se détendre au maximum.
Sauf la barreuse qui cherche le moindre souffle de vent.
On peut s’asseoir un peu partout. Jeunes et moins jeunes, tout le monde y trouve son compte. On peut même raconter des histoires du temps où les Romains, 200 ans après Jean Christophe, se firent piéger par une montée soudaine des eaux du lac…
Il y a de quoi se fendre la poire en deux.
Mais, soudain, le vent de Nord-Ouest prend le dessus sur toutes les autres brises et…
… voilà que l’on se retrouve le cul sur le pont ! On rigole… un peu, mais on se demande ce qu’il se passe !
C’est que le vent s’est stabilisé au Nord-Ouest tout en dépassant parfois les 10 nœuds. Nous naviguons donc dans du force 3 et même du force 4. Le lac s’agite, se creuse…
Il faut monter au rappel. On fait les fiers mais uniquement pour la photo.
Finalement, les passagers de Potemkine escaladeront la montagne des Caraïbes pour contempler ce fameux panorama : un lagon désert et le bateau au milieu, tel une épave perdue sur le banc d’Arguin.
Pendant ce temps,
Caminar, qui avait embarqué des passagers déjà familiarisés à la navigation à voile, filait vers le Sud !
On passe tout de suite à une autre échelle !
Caminar ira explorer l’autre côté du lac, vers Maguide…
Et avec Francis et Jacques, tout le monde passera un bon moment à la barre, avec du bon vent et donc du poids sur les « hamacs » !
Le plus jeune devra montrer ce qu’il a appris au cours des quelques séances de navigation sur optimist ou catamaran. Cela gite pas mal, l’horizon s’en trouve même perturbé !
Avec Maman, tout redevient normal, l’horizon horizontal…
Et finalement, Caminar viendra s’échouer à son tour dans le lagon des Caraïbes. Le temps de reprendre ses esprits…
Le temps de procéder à quelques travaux de terrassements sur « l’île » qui vient d’apparaître après la baisse régulière du niveau général du lac.
Puis vient le moment de quitter les lieux.
Le vent est toujours assez fort.
Faut pas se tromper dans les manœuvres.
Un grand bord au vent travers, puis virement face au vent et passage au vent arrière dans la foulée.
Ah… on se détend…
Papi et mamie sont fiers de ramener vivant le petit fils !
Bien que le petit fils en question n’ait jamais douté de cela.
Pfft… les chavirages, ça n’existe pas sur le lac !
Mis à part ces trois là…
Bon courage les gars !