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DIMANCHE 16 OCTOBRE

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Pour un dimanche de mi-octobre, la météo était tout à fait convenable : du vent de force 3 faiblissant à force 2, de secteur Sud-Ouest (vent chaud), avec un ciel voilé mais probablement moins voilé que ne le suggère les pictogrammes.
Peu de volontaires pour tenter l’aventure ce jour-là. Dommage.

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Nous voilà donc embarqués à trois sur Potemkine.
Potemkine a accueilli des oiseaux migrateurs ces derniers temps.
Cela se voit. Le balai-brosse fonctionne bien ces jours-ci.
Bon vent de Sud-Ouest permettant de traverser sur un seul bord tout le lac. Aujourd’hui dimanche, pas de restriction de navigation, il faut en profiter.

Dimanche, c’est la journée des pêcheurs :

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Vu l’équipement, le cours du gardon a dû s’envoler.

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C’est la première fois que l’on rencontre cette étrange embarcation.

Mais il y a aussi quelques voiliers,

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et notamment ce trimaran probablement unique dans sa série. Et il est très rapide.

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Un bon vent de 8 nœuds qui permet à Pierre de filer au près vers le milieu du lac…

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Au milieu du lac, le vent baisse un peu… La prudence nous conseillerait de rentrer. Mais on s’entête, il faut vraiment traverser pour aller photographier les sous-bois de bruyère.

On arrive donc dans la zone Naturelle Classée…

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Les plages sont toujours encombrées par les pins déracinés pendant les tempêtes hivernales.

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Cette cote magnifique s’est trouvée défigurée en peu de temps.

Depuis que le niveau du lac est gardé très haut pendant l’hiver (pour avoir assez d’eau pour l’été, eau potable et arrosage du golf), ce niveau a attaqué les berges. Les racines de ces pins octogénaires sont mises à l’air !

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Un coup de vent et patatras…
Mais, dans la forêt toute proche, sur la dune, le spectacle est tout aussi affligeant :

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Question bruyère, une seule touffe de cette plante a survécu :

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Et pourtant cette forêt est bruyamment revendiquée par des propriétaires privés qui…

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n’hésitent pas à placarder des panneaux proclamant la propriété inaliénable et inviolable. La propriété privée du sol existe mais le libre passage est la règle générale de la forêt landaise (droit de la chasse !).

Comme c’est dimanche, ces « riverains » montent la garde !

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Du haut de leurs pontons totalement illégaux et autres ports tout autant illégaux. Alors, M. le Maire de La Teste, on laisse faire ?

Comme le vent baisse encore, il est temps de repartir…

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Les gardiens motorisés de la côte privatisée viennent nous photographier. Mamie tient la gopro ! Attention !

E le vent qui baisse encore…
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Faut vite hisser le genaker…

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… et l’obliger à prendre un peu d’air.
On sent la catastrophe arriver…

Par précaution,
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… on vide les ballasts !
Mais l’incroyable se produit :

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Panne de vent complète !

D’où, installation des avirons.
Mais nous ne sommes que trois !

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Il reste 8 kilomètres à parcourir.
On ramera à deux, à trois, et même à un :

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Deux heures trente d’aviron…

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Une arrivée à la nuit tombée.
Coup d’œil sur le trajet retour :

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A ce jour, c’est le record de distance à l’aviron.
C’est dans ces moments-là que l’on parle du… moteur…

La météo réalisée est donc celle-ci :

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VENDREDI 14 OCTOBRE

Enfin un ciel qui fait honneur à la saison !
Fallait-il s’aventurer sur le lac avec une tempête qui s’annonçait à l’horizon ?

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Pourquoi pas ?
Il suffit de bien faire l’inventaire avant le départ, bien vérifier l’étanchéité, les fixations, etc…
Le vent est annoncé à force 3, force 4 sous un ciel voilé.
Peu de monde sur l’eau,
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… cela peut se comprendre si l’on se tourne vers le Sud-Ouest. Nuages gris, nuages de pluie dit-on.

A la sortie de la conche de Sanguinet, deux kitesurfers accourent vers nous :

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Dans un vent de 10 nœuds, ils se déplacent à 20 nœuds.

Le fin du fin, pour un kiteur, c’est de venir doubler le bateau, au plus près possible…

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Et parfois, au ras de la coque :

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Celui-ci n’hésitait pas à s’élever dans les airs et à faire un tour sur lui-même avant de retomber dans l’eau. Impressionnant…

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Sur un des bords dans la conche de Sanguinet, Caminar réalisa une moyenne de 8 nœuds sur 1 km alors que le vent était stabilisé autour de 10 nœuds à peine. Il arrive ainsi que le multimono nous fasse des poussées de vitesse…
Vers le milieu du lac, le vent adonne encore. On longe les bouées que surveillaient jalousement 3 gendarmes en uniforme, l’autre jour.
On se dirige donc droit sur la plage de Maguide.
Évidemment, les milliers de baigneurs du mois d’août ont déserté l’endroit. On va donc en profiter pour aller explorer, de près…

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Un étrange carré balisé par 4 bouées jaunes portant une affiche et une bouée au centre… Le tout assez proche de la plage.

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« PRISE D’EAU POTABLE »
Toute navigation interdite, sous peine d’amende. Bigre.

En effet, sous l’eau, se trouve la canalisation de 60 cm de diamètre qui aspire l’eau qui coulera dans les robinets.

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Nous sommes juste en face de « l’usine d’eau potable » qui dessert toutes les communes avoisinantes, Biscarrosse, Parentis, Sanguinet…
Mais ce n’est pas tout. Il existe aussi deux canalisations qui puisent l’eau du lac pour arroser… le golf de Biscarrosse. Soit 300 000 m3 d’eau chacune pour faire pousser de l’herbe sur du sable, autant que la consommation d’eau des communes pré-citées.
(Rappel : il est formellement interdit de puiser de l’eau dans les lacs landais ; Il faut une autorisation préfectorale après enquête publique, etc.)

En tout cas, l’eau « potable » est bien protégée…

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par une ficelle périmétrique. Les gaz d’échappement des moteurs de bateau sont arrêtés net par cette clôture. Fallait y penser.
Il est donc temps de rentrer au port.

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Le vent a baissé d’intensité et d’orientation. Il passe un temps au Sud-Ouest ; ce qui nous donne une allure de vent arrière.

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Une petite allure qui va permettre de laver le pont (soumis à la dure épreuve des oiseaux migrateurs).

On pouvait craindre, au départ, du vent d’orage et on se retrouve avec du force 1 et parfois force 2.
Faut mettre un maximum de toile !
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Pas encore de spi sur Caminar. Seulement un yankee. Attention toutefois à la drisse et son crochet !

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On va même tester un plan de voilure spécial. Foc et yankee en ciseau. Tant qu’il y a un peu de vent…
En arrivant à l’entrée de la conche de Sanguinet, on retrouve du vent de Nord-Ouest. On repasse donc au grand largue :

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Et l’on arrivera sans problème au port…
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Tout est calme.
Les seuls bruits que l’on entend sont ceux des pagaies.
Même pas de chiens aboyant bêtement.
Finalement, une excellente journée d’octobre.
Fallait oser sortir. Comme souvent…




 

DIMANCHE 9 OCTOBRE

Un dimanche d’octobre avec un air d’été landais.

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La météo a prévu un vent de Nord-Est, régulier en vitesse et en direction.
Hélas, sur le lac, ce vent d’Est est beaucoup plus versatile. Il peut passer au Nord, au Nord-Ouest et revenir plein Est… On verra bien.

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C’est bien au vent portant que Potemkine prend le large, sous un ciel bleu parsemé de petits cumulus. Un équipage féminin datant de la génération des vauriens et autre 420.

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Nous sommes dans un vent de force 2, ce vent léger qui ride légèrement le lac. La coque du bateau aplatit ces rides et les trajectoires sont lisibles sur l’eau.

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Sur Caminar, Francis a embarqué un équipage féminin, suisse et francophone (la dernière génération des suisses francophones puisque l’enseignement du Français va cesser d’être obligatoire en suisse germanisante…).

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Toujours sympa, le vent d’Est, au démarrage. Les voiles en ciseau, certains aiment ça…

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On passe devant les tonnes de la plage des aigrettes. Mais aujourd’hui, ce sont les mouettes qui ont envahi l’espace dévolu aux canards sauvages. Il doit y avoir de bonnes choses à manger…

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Comme on le voit sur la carte (en regardant de près), le vent fut effectivement assez inconstant en direction. Il peut passer au Nord voire au Nord-Ouest comme à son habitude.
Puis, arrivés au milieu du lac, comme le suggère ce plan plus large :

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Le vent hésite, tousse, et passe à zéro !
On attend alors un peu et on se pose la question qui fâche :
« pourra-t-on traverser ou doit-on faire demi-tour ? »
L’autre question qui se pose en sous-entendu :
« A-t-on les forces musculaires nécessaires pour envisager un retour à l’aviron ? »
La réponse est souvent la même : « on fait demi-tour ».
D’autant plus qu’un vent d’Est-Nord-Est semble venir à notre secours.

Juste après le demi-tour,

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On croise donc Caminar avec ses trois voiles dehors.
Et Caminar fera également demi-tour pour entamer une longue remontée au vent de face. Et avec le yankee à l’avant, la partie ne sera pas des plus faciles !

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Du force 1, du force 2 et même du force 3 qui nous permettra d’évoluer à 7 nœuds.
Ce passage inattendu à force 3 enverra à l’eau l’équipage d’un Laser 4000 :

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Des marins âgés mais peu expérimentés.
Il fallut même envisager un instant l’éventualité de leur porter secours… Dessalage d’un bord sur l’autre…

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Avec des bords laborieux, Potemkine rentra in-extrémis au port, juste avant le calme plat.

Ce qui ne fut pas le cas de Caminar…

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… qui dut pagayer pour parcourir les derniers mètres.

Et dire que durant tous ces derniers jours…

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… nous fûmes espionnés par l’avion présidentiel !
Il parait que le lac de Sanguinet et la navigation à voile intéressent de près les services secrets de l’Élysée.




 

 

 

 

MARDI 4 OCTOBRE

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Ce mardi 4 octobre, avec un petit vent annoncé régulier pour la journée, on pensait pouvoir traverser le lac.
On ne savait pas que l’on allait atterrir en pays étranger !

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Un temps superbe pour cette journée d’automne, comme c’est le cas depuis plus de trois mois… Deux amis belges qui testent la voile après avoir testé le canoé indien.

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Et aujourd’hui, c’est l’épreuve du vent de face qui oblige à tirer des bords, du mieux que l’on peut :

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Il faut donc garder un angle de 50° par rapport au vent.
Le penon attaché au hauban se trouve donc parallèle à la voile :

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Et si l’on veut vraiment optimiser la force du vent, il faudra maintenir les deux bouts de laine horizontaux de part et d’autre du foc :

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Évidemment, c’est une fonction que maîtrise parfaitement la camarade Dominique, autrefois monitrice de voile quelque part en Atlantique…

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Et selon les conseils de Dominique (qui parle le flamand couramment), chacun va donc pouvoir se mesurer à la force du vent, ni trop en travers du vent, ni trop face au vent.

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C’est le moment de faire plaisir au roi des Belges. jts

C’était même la journée des belges. Ici, un Wallon chevauchant son jetski,

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… et là, probablement un bordelais trop chargé à l’arrière.

On arrive tout de même en vue de la plage de Peyroutas :

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Déserte comme il se doit en cette saison.
Un coup d’œil sur les constructions qui perdurent en Zone Naturelle Protégée :

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Avec leur port privé, ces « cabanes de résinier », d’abord « tolérées » dans la bande des 100 mètres (Loi Littoral), ont miraculeusement grandi !

Ce qui nous empêche point de s’échouer sur la plage dite de Peyroutas :

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Une bouée délimitant la bande de rive se trouve échouée sur un banc de sable.

Le niveau de l’eau a bien-sûr baissé. Nous sommes à la cote 20,50m soit 44 cm sous le niveau moyen officiel. Il faut donc marcher dans l’eau pour rejoindre le sable sec.

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Au fond, à droite, on aperçoit Caminar qui rentre d’un long voyage au sud du lac.
Au nord de la plage,

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… le bunker anti-migrants (canards) est toujours là. Mais il ne semble pas opérationnel… Gare à l’invasion !

Cette belle plage sauvage de Cazaux (commune de La Teste) est journellement fréquentée par de drôles d’engins :

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Des traces de roue (type quaquatre) sillonnent l’endroit.
On n’est pas habitué à ce genre d’usage dans les Landes.
Mais soudain, tout s’éclaire :

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Un panneau solidement ancré au sol prévient tout visiteur que icelui foulerait une « propriété privée » et que la dite propriété est réservée aux voitures des « riverains » !
Sacrément gonflés les riverains !
Qu’en pense le Maire de La Teste ?
Qu’en pense M. le Préfet de Gironde ?
On ne le saura jamais…
Cela ne nous empêche pas de partir à la recherche du petit chemin embroussaillé qui mène à l’étang du Gourcq (celui que l’on voit sur les cartes détaillées) :

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Toujours impressionnant ce petit lac mystérieux, ici photographié par Leen :

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Une zone naturelle remarquable qui doit faire l’objet d’âpres luttes pour la possession !

Il suffit pour s’en convaincre de superposer la carte des lieux et le cadastre :

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Reste à enquêter auprès du cadastre du La Teste pour connaître l’histoire de cette multitude de petits parcelles en bordure de lac, sans parler de l’étrange découpage du petit lac.

Caminar vint donc s’échouer sur les bancs de sable à l’entrée de la plage :

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… juste avant le grand retour qui s’annonçait sur un seul bord avec les récits habituels sur  la taille des brochets que l’on peut pêcher dans le lac.

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Un grand retour avec Caminar en point de mire…

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Mais que l’on ne put jamais rattraper…

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dimanche 2 octobre

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Et oui, dans les Landes, l’été n’en finit pas !
Et même que ce dimanche 2 octobre, la météo n’envisageait du vent qu’à partir de 16 heures. Cela permet de se reposer avant le départ.
4 à 5 nœuds de vent, c’est tout juste suffisant pour une promenade dominicale. Les grands sportifs préfèreront rester devant la télé.
Potemkine partit donc vers 15h 30…

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Une superbe lumière d’automne, un lac à peine troublé par un vent d’Est de 5 à 6 nœuds. Ainsi, on peut voir la trace du bateau sur plus d’un kilomètre !

Un départ au vent portant que l’on marquera en vert sur la carte :

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En 30 mn, on atteint ainsi les premières bouées du « périmètre de sécurité », soit 4 km environ de parcours.

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C’est la période de l’année que choisissent certains bateaux étranges pour s’essayer à la navigation comme ici un trimaran familial.
Depuis quelques jours, on peut voir un dériveur intégral qui s’essaie dans le petit vent :

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Et évidemment, les habitués du cata Tornado qui apprécient le petit temps :

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Il serait donc risqué de traverser le lac entier avec ce type de  vent. Donc, il faut savoir faire demi-tour au bon moment. Il faudra le double de temps pour rentrer face au vent.

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On passe donc au vent de face avec une erreur assez fréquente : voiles bordées au prés serré mais « braquage » du bateau au vent travers… Certes le bateau avance mais au tiers de la vitesse attendue.  La position des penons indiquent un vent travers alors que les voiles ne correspondent pas à cette allure.
Le bateau patine, le barreur s’interroge…
Il suffit de faire lofer le bateau, l’écoulement dynamique de l’air peut alors produire son effet, c’est parti pour une série de bords au prés serré.

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Le « toucher » de barre fera le reste. On peut s’exercer à rester à 45° du vent et donc faire des virements à 45+45 soit 90°, comme pour la coupe de l’América.

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Les penons en bord de chute de la grand-voile témoignent du bon écoulement de l’air de chaque côté de la toile.

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Malgré un vent faible (4 nœuds), on peut ramener la bôme dans l’axe central du navire… sans trop aplatir la voile. La place du barreur et de l’équipier influe sur la bonne assiette du bateau, très légèrement gité, sans plus.

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C’est la période des tueurs de carpes, ceux qui campent illégalement sur les îles et qui n’hésitent pas à planter des pieux qui raguent le long des coques ! Faut quand même avoir développé une sacrée pulsion mortifère pour en arriver à de telles pratiques.

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Arrivée au corps mort, juste avant le passage au calme plat.
Le soleil couchant enflamme les roseaux.
C’est autre chose que le port d’Arcachon.

Et pour le mardi 4 octobre, que nous réserve la météo ?

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Du force 3 venant du Sud-Ouest.
Si le trafic aérien le permet, les bateaux pourront se lancer dans la grande traversée.




 

vendredi 30 septembre

Après un été vraiment superbe et un début d’automne très favorable à la navigation, arrive le 30 septembre, ce dernier jour de ce mois d’après-saison, comme on dit dans le tourisme.
La météo prévoyait un petit vent de 4 à 6 nœuds venant de Nord-Ouest. Avec les petits vents, il faut se méfier, ils peuvent passer au niveau zéro et vous obliger à sortir les rames.

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Les bateaux n’étaient pas surchargés. Pas besoin de prendre un ris, pas d’impératifs horaires, on pouvait même en profiter pour laver le pont.

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Francis, toujours à contre-gîte, ajustait son allure de près pour suivre Potemkine. Le vent était effectivement au Nord-Ouest et d’une régularité excellente. Pas de survente, peu de variation de direction. Du vent comme on en rêve parfois. On pouvait donc se livrer à un exercice subtil :  fabriquer le meilleur vent apparent possible en jouant sur le cap, la position des voiles, le creux des voiles, la place du lest sur le bateau etc…

Coup d’œil sur cette trace face au vent :

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C’est une trace très rare ! Une trace qui mérite quelques explications.

Quel était l’angle de progression du bateau par rapport au vent ?

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Cap du bateau : 255°
Direction du vent réel : 302°
Soit un angle de 302 – 245 = 47° par rapport au vent.
Presque l’angle idéal de 45°.

Donc, si l’on vire de bord correctement, on devrait trouver un angle de 47° + 47° = 94°. Évidemment, on va s’appliquer pour ce virement, en mettant à l’épreuve les méthodes préconisées dans les formations et… que l’on n’applique que très rarement.
Alors, avant le virement, on borde au maximum, on gagne en vitesse et on va aider le bateau à virer avec une bonne « bascule » du lest (vivant) sur le bateau…
Résultat ?

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On a viré avec un angle de 83° ! Record à battre ?
Probablement pas. Mais il faudra travailler cet aspect de la navigation lorsque le vent sera à force 3 et force 4. De même, il faudra travailler le « creux » de la grand-voile dans les petits temps, ainsi que l’influence de la position de l’encornat…

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… qui pourrait se montrer plus mobile autour du mât. A voir…

Et c’est à ce moment-là des réflexions que surgirent nos deux camarades plongeurs du CRESS :

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Pierre et Michel se sont-ils reconvertis dans la contrebande des bouées jaunes ? Non… ce jour, ils avaient pour mission d’aller reconnaître, sous l’eau, un gros objet métallique soupçonné d’être un réservoir de carburant largué par un avion…
Une occasion de filmer les bancs de perches dans les grandes profondeurs et de photographier Potemkine…

naviguant au près en direction de la bouée n° 50.
Et une fois arrivé à la bouée 50, il était temps de faire demi-tour.

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Après un petit passage au vent travers, il s’avéra plus intéressant de remonter dans la direction Nord avec un nouveau bord de près, jusqu’à la limite de la bande dite « secret défense ».
Et donc après cette remontée face à un vent de force 2 ayant adonné quelque peu, on pouvait passer au vent arrière en ouvrant largement les voiles. Genre de manœuvre simple dont on ne parle que rarement :

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Le vent portant, de force 2, ne permet pas des vitesses affriolantes. On peut alors sortir genaker ou spi. Présentement ce sera le genaker.

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Bien-sûr, si l’on veut que le genaker soit utile, il faut prendre un cap qui permette de le maintenir gonflé. S’ensuit donc une navigation avec des virements de bord par vent arrière.

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Foc et genaker se partagent le vent disponible. Il peut être judicieux, parfois, d’affaler le foc et de laisser le genaker seul avec le vent arrière. Sur multimono, le rôle moteur dominant est assuré par la grand-voile.
Il faudra tester le spi dans les mêmes conditions de vent (faible).
En tout cas, ce jour, la vitesse la plus performante est atteinte lorsqu’on approche de l’arrivée, durant un bref passage sur une allure de vent travers, juste avant d’être obligé d’affaler les voiles d’avant pour permettre la capture de la bouée de corps mort.

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A 6 nœuds de vitesse sur un lac calme, il n’y a plus qu’à se faire discret au fond du bateau. Ce sont des moments qu’il faut savoir apprécier…

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Ce n’est peut-être pas ce que pensent les marins sur Tornados, habitués à plus de vent et de vitesse.

Pour ceux qui ont une bonne connexion :

 




 

Fin septembre

Patience… Les grandes expéditions d’automne vont bientôt commencer. Pour l’instant, vu la météo exceptionnellement bonne et calme, tout le monde profite du petit vent pour faire des petites sorties…

 

Il y eut aussi quelques journées ventée, notamment celle du 29 septembre. Caminar dut appareiller avec deux ris dans la grand voile.

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Avec Francis et Jacques, des marins venus tout spécialement de La Réunion et de Gujan Mestras.

Au large des Caraïbes, l’équipage largua un ris.

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Une traversée complète jusqu’aux Hautes-Rives de Biscarrosse.
Au retour, le vent s’étant affaibli, toute la grand voile fut envoyée.
C’était donc une navigation avec « la voile du temps ».

Météo prévue pour le dernier jour de septembre :

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Bonne température. Vent du Sud passant à l’Ouest puis au Nord-Ouest, avec quelques rafales de 13 nœuds.

Il faudra donc s’adapter…




 

Navigation de début d’automne…

Suite a des perturbations électro-magnétiques, le wifi local s’est ralenti au point de ne plus pouvoir alimenter oreades-voile.fr.
Mais tout a été réparé. On va résumer les infos de cette semaine.

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La météo fut très favorable pour des sorties promenades exceptionnelles. Ce mercredi 21 septembre, par exemple, le vent se stabilisa autour des 8 nœuds, sous un soleil à faire pâlir de jalousie un corse de Cisco.

C’est sous ce soleil et ce vent stabilisé que Dominique entama sa saison automnale de navigation. Un parcours d’école :

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Avec un vent régulier de force 3, Caminar avait embarqué deux stagiaires, une pour l’écoute rouge, une pour l’écoute verte.

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Et il ne s’agissait pas de tresser du cordage.

Puis vient ce jour où un seul bateau navigua, faute de volontaires…

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C’était le premier jour d’automne et le dernier jour de l’été.
Un vent hésitant, au départ. Tantôt venant du Nord-Est, tantôt de Nord-Ouest. La lutte ancestrale entre le vent venant des terres et le vent de la mer…

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Vraiment un temps superbe au-dessus du grand lagon des aigrettes :

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Pas besoin de s’interroger sur les règles de priorité entre navires…
Caminar était le seul présent sur le lac !
Le seul ?
Pas tout à fait…

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Un étrange voilier aux couleurs fluorescentes se trouva sur notre route ! Quel est donc cet étrange bateau ?  Voile lattée en fibre carbone, voile à corne comme un catamaran, coque profilée comme un bateau traditionnel… On n’a jamais vu un tel bateau à Sanguinet.
On n’a pas pu rattraper le vaisseau. Il se déplaçait aussi vite que le multimono. Mystère…

Donc, on abandonna la course poursuite pour se concentrer sur le repérage des nouvelles bouées du périmètre de sécurité récemment posées par la BA 120.

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On retrouvera ces emplacements sur les cartes à venir.
Travail harassant qui méritait bien une halte au bar du camping La Rive !

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Hélas, la plage du camping La Rive***** était déserte et le dit camping fermé jusqu’au mois d’avril 2017 !

Restait plus qu’à remonter le long de cette cote Est, très sauvage et heureusement désertée par le tourisme :

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On suit la cote à 1 km de distance, en limite des hauts fonds.
Le télé objectif permet toutefois de percer quelques lieux secrets.

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Une chasse au canard en version pyramide incas.

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Une autre « tonne » de chasse au canard, complètement illégale, version maison de campagne au bord de l’eau avec parking pour les voitures de ces messieurs dames…

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Enfin, la « tonne traditionnelle », modeste et bien cachée…

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Soudain, un Illuminati surgissant dans l’objectif, imperturbable…

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Et une colonie de cygnes ! Avec au premier plan, le couple légendaire du lac et toute la descendance à l’arrière plan.

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Pas loin de la « plage des ânes », une nouvelle vache landaise et son veau.

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Et dans la baie des Oréades, Potemkine, resté au repos ce jour…
De belles journées de navigation.
Ils sont nombreux les amateurs de navigation qui manquent ces belles journées. Il va falloir faire quelque chose…




 

DIMANCHE 18 SEPTEMBRE

Nous voici donc dans les jours un peu plus ventés de la fin septembre.
Les grandes traversées vont reprendre tout et autant que le vent se lève au moins vers les 11 heures du matin !
C’était ce que prévoyaient les camarades de WindFinder :

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Vers les 11heures, nous pouvions espérer un petit vent de 3 nœuds avec des rafales à 10 nœuds, sur un vent de Nord-Nord-Ouest.
A 11 heures pile, on larguait les amarres et… effectivement, le vent se leva !

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Vu la direction du vent, on pouvait espérer rejoindre l’autre rive sur un seul bord. L’autre rive en question, c’est la plage historique de Laouga, in Cazaux, avec ses deux « restaurants » cabanisés.
Le vent se stabilisa autour de force 3.

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Pour ne point rater l’heure du repas, il fallait gagner du temps. Donc, 1ère hypothèse : hisser une troisième voile… Hélas, on va plus vite mais on perd trop de cap.

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Le yankee se dévente aux allures du prés…
Donc, 2ème hypothèse pour aller plus vite : alléger le bateau, c’est-à-dire, vider l’eau des ballasts…

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Fausse bonne idée… Totalement déballasté, le bateau gite trop et donc perd de la vitesse. Alors on en profite pour remplir automatiquement les ballasts. Temps de remplissage : 10 mn. Bon à savoir…

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Laouga-plage est en vue. Durée de la traversée : 50 mn ! Un record.
Et cette plage de Cazaux (abusivement située en Gironde) réserve bien des surprises pour des Landais habitués à respecter les règlements et les usages ancestraux.
D’abord,…

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Wouah ! Des Burkinis !
On n’ose plus descendre du bateau.
Et, O surprise,…
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Des burkinis pour homme ! Décidément…

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On amarre le bateau en dehors du périmètre de la plage. On ne se mélange pas avec ces malotrus qui mettent leurs hélices au milieu des baigneurs…

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Repas au restaurant cabanesque de Laouga, construction sommaire dans la bande de rive des 100 m où toute construction est radicalement interdite depuis 1976… Mais, c’est la  Gironde… alors.
Menus identiques à toutes les installations de ce genre. Disons, pour faire court, que les canards, les saumons d’élevage et les champs de patates paient un lourd tribu à ces agapes de fin de saison.

Coup d’œil sur le trajet de cette matinée :

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Il est assez rare de rejoindre l’autre rive sur un seul bord…
En sera-t-il de même pour le retour ?

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Et pourquoi pas.
Mais ce retour fut l’occasion de surprendre des choses originales.

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Voici notre premier « papillon » (en anglais : moth). Est-ce vraiment un bateau ? Il a une voile, un flotteur central en guise de coque, deux « ailes » comme sur un multimono. Il « flotte » au-dessus de l’eau, comme un skite surf. Le « foil » fait donc remonter l’engin hors de l’eau. Un engin qui va bien plus vite que le vent réel, deux fois plus vite que le vent !

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A l’arrêt, le bateau ne tient pas l’équilibre, il dessale d’un côté ou de l’autre.  Très léger, il se porte d’une seule main.
il s’agit probablement d’une invention australienne ou néozélandaise. Invention récente. Chaque année, les modèles évoluent.  Les mouvements les plus difficiles à maîtriser sont les élévations soudaines… et les enfournements tout aussi soudain.
Dans ce cas, le pilote se retrouve projeté dans les eaux.

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Commencent alors des manœuvres épuisantes pour remonter « à bord ». Mais pas question de se croire sur une coque. Soit l’engin repart, soit il bascule sur l’autre côté…

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Ce n’est pas un sport pour retraité…

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En voilà un qui se croit sauvé, alors que…

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L’engin repart aussitôt et il faut s’accrocher où l’on peut, garder la barre à la main…

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Et c’est reparti pour un tour. Jusqu’au prochain plongeon.
Jusqu’à ce jour, ce sont les engins les plus rapides que l’on ait vus sur le lac de Sanguinet. On raconte même que ces engins peuvent naviguer… sans vent ! Il suffit de se faire remorquer au départ par un bateau à moteur. Se crée alors un « vent apparent » que la voile va entretenir sans que le « fardage » (la résistance de l’eau) n’en vienne à bout. Ça reste à voir.

Sur le chemin du retour, nous rencontrons une base flottante bien mystérieuse :

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Certains disent qu’il s’agit d’un repère placé là pour l’arrivée prochaine des illuminati ! Manquait plus que ceux-là.

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Durant le retour, plein vent arrière, on a élaboré une méthode de lutte préventive contre les illuminati… On ne peut en dire plus, pour l’instant.