Le jeudi 28 juillet, Guillaume Parpaite tenait conférence aux Oréades au sujet de la « taille du silex ».
Guillaume est un Universitaire en phase terminale. Bien que la taille du silex ne soit qu’une petite unité de valeur de sa thèse en cours, il nous en apprit beaucoup au sujet de ces peuplades qualifiées de primitives et qui fréquentaient les bords du lac de Sanguinet alors que celui-ci, justement, n’était pas encore un lac…
D’après Guillaume, beaucoup de choses restent à découvrir notamment de l’autre côté du lac, au pied de la dune.
Mais c’est loin, l’autre côté du lac !
Alors, pour participer au progrès de l’archéologie, nous décidâmes, ce jour du 1er août (fête nationale en Suisse !) de monter une expédition lointaine…
On savait que le chemin serait long… Avec, en plus, du vent de face…
De nombreux supporters….
… vinrent encourager l’équipage de Potemkine, notamment Pierre, ici sur son 500cv tout neuf !
Le chemin serait long, et pour ne point perdre de temps, il fut décidé d’organiser une séance de révision des principaux nœuds de marine, comme ici…
… avec le célèbre nœud de tabouret…
ou avec…
… le nœud de pêcheur de Sanguinet.
L’équipage se succéda à la barre,
notamment avec Marc que l’on avait spécialement engagé pour cette mission vu ses aventures nautiques récentes au large du Portugal.
Du vent de force 3 avec quelques rafales imprévues qui peuvent surprendre le plus averti des marins océaniques. C’est que le multimono est un grand dériveur, certes avec une dérive lestée, mais lestée modérément. Il n’y a pas, comme sur un « croiseur », 800 kg de plomb en bout de quille. Plomb prévu pour rendre le bateau auto-redressable lorsque celui-ci « chapote » sur le dévers d’une grosse vague.
Après deux heures trente de navigation, débarquement incognito pas loin d’une plage non mentionnée sur les cartes anciennes…
Juste à côté de navires datant de l’époque de l’âge du bronze, époque où les primitifs n’avaient pas encore songé au vent pour se mouvoir sur l’eau…
Et là…
Nous découvrîmes un territoire désertique occupé par une peuplade vivant la plupart du temps allongée sur le sol !
Il s’agit de l’Homo-Plagus-Maguidus, l’ancêtre de l’homo erectus.
L’homo plagus Maguidus vit au sol, rampe, se déplace à quatre pattes. Et lorsqu’il se redresse, pour aller à la conquête des femelles, il a du mal à marcher :
On le voit bien sur ce document, le corps penché vers devant, les épaules en avant, les bras pendants cherchant le sol… On reconnaîtra également l’ustensile porté sur la tête, couvre-chef emprunté à une peuplade voisine d’homo-sapiens. Mais l’usage en est ici mal compris.
Nous avons donc accumulé tout un tas de documents ethnographiques que l’on met à la disposition des archéologues du C.R.E.S.S.
Le retour sera beaucoup plus facile…
70 mn au grand largue, facile…
Et en prime, vous pouvez visionner un virement au vent de face…
si vous avez une bonne connexion et de la patience :