Fallait bien que ce mois d’août finisse afin que l’on visse venir sous l’vent ta nous…
… Lysa et sa maman qui, ce jour-là, décidèrent de franchir le pas afin de se rendre compte ce que c’était que ce lac de Sanguinet. Grand, petit…? Quand on décide de quitter le Nord de la France pour s’installer à Sanguinet, il est normal de se recomposer son espace géographique personnel.
Autre personne qui, petit à petit, apprend à connaître le lac et le multimono, c’est Simon :
que l’on voit ici, lors du retour, relax…
Mais ce fut plus compliqué pour aller de l’autre côté, donc face au vent d’Ouest :
La trace de ce jour ne rend pas fidèlement compte de la trace réelle. Problème de satellites… Un trajet comme celui-ci, de 16 km, a besoin de 1 500 points de référence. Or, pour des raisons mystérieuses, nous n’avons enregistré que… 84 points, soit un point tous les 200 m (au lieu d’un point tous les 10 m).
Nous sommes bien arrivés sur la plage (déserte) du camping Maguide :
De ce côté de lac, le profil des fonds est différent de ceux de Sanguinet. On passe de 15 m de profondeur à 0,50m en l’espace de quelques mètres. Le bateau est à l’encre et se place bout au vent.
Et qui aperçoit-on comme autre navire naviguant dans les parages ? Caminar avec Francis. Il assure la permanence des voiles rouges du côté de Biscarrosse.
Lysa et sa maman font donc la connaissance des rives biscarrossaises. Dans quelques jours, Lysa fera connaissance de son nouveau collège… à Biscarrosse. Et il y a fort à parier, que dans son nouveau collège, au milieu de 600 élèves, elle sera probablement la seule à avoir fait la traversée du lac et qui plus est, à la voile !
Pour le retour :
Grande glissade au grand largue, l’allure reine du vent portant. Une vitesse soutenue, parfois supérieure à 8 nœuds.
Un moment de panique, au départ de la plage de Maguide : Simon rabaisse le safran et plonge à l’eau, par dessus le tableau arrière. On récupéra notre barreur sain et sauf… mais pas ses lunettes de soleil !
D’où une tentative de récupération :
Hélas, la présence de bateaux ancrés n’importe comment et n’importe où, nous empêcha de manœuvrer correctement. Donc les lunettes sont à la disposition des poissons !
Afin de récupérer tout autre marin susceptible de tomber à l’eau, Caminar suivit discrètement la route de Potemkine.
Ainsi s’achève le mois d’août 2017…
Il s’en souviendra toute sa vie de son plouf l’ami Simon. Comme ça, il n’aura pas perdu ses lunettes pour rien et n’importe où. Et puis, il pourra y revenir faire des fouilles et avec un peu de chance les retrouver.