Et septembre démarre fort…

Le jeudi 3 septembre, le vent s’annonçait petit, comme la veille… Tellement peu de vent que personne n’osa pendre le risque de ramer.

Et le vendredi 4, même cas de figure : du tout petit vent de Nord avec un soupçon de 5 à 6 nœuds en fin d’après-midi…

Cela faisait donc 3 jours que les bateaux étaient restés scotchés aux corps morts. Fallait bien tenter quelque chose.

C’est Francis qui proposa de tenter le coup… Et vers 15h, malgré un calme plat, on fit comme si le vent était là. On largua les amarres de Potemkine.

Et, incroyable mais vrai, un petit vent de Nord-Nord-Ouest fit alors frissonner la surface du lac. Plus on avançait, plus le vent anticipait. Pas très fort, certes, du force 2 mais très régulier. Et cette après-midi-là, on navigua comme jamais ! Avec du vent de face, de 6 nœuds, Potemkine avançait également à 6 nœuds, à 35° du vent ! Si bien que l’on atteignit les Caraïbes en DEUX BORDS seulement et en 30 mn.
Comment expliquer cela : ce vent était en fait l’idéal pour le multimono qui se trouvait ce jour-là avec un poids idéal, un écoulement dynamique de l’air dans la voile absolument idylique, une position de la coque à plat, peu de force de frottement, etc. Donc, on peut dire que ce jour-là, le multimono créa son propre vent apparent idéal qui lui permettait d’être aussi rapide que le vent réel !
Comme le font les engins ultra-légers avec foil (ceux qui vont 2 ou 3 fois plus vite que le vent réel).

Et le lendemain, le samedi 5 septembre…


La météo était plus conforme aux habitudes :

Du bon force 3 – 4, très régulier, de direction Nord-Nord-Ouest… C’est théoriquement le vent idéal pour traverser le lac sur un bord (après avoir quitté la conche de Sanguinet) et revenir sur un bord de largue, plein pot..
Ce fut effectivement ce qui se passa pour Liku et Caminar. Sur Caminar, on enregistra le retour de Michel à la barre, sans oublier les innombrables conseils techniques d’Isabelle. Et Sébastien, sur Liku, avait engagé Noël (un habitué) mais aussi sa fille Margaux et son copain Lukas. Margaux, vous connaissez ? C’est elle qui va nous proposer une nouvelle représentation de Caminar (à peindre sur la coque).
Le bord au près nous mena donc sur le territoire de Sanguinet, de l’autre côté du lac.
Tout était conforme aux prévisions météo, sauf la température ! On frôlait à peine les 20° ! Ceux qui avaient oublié le kway claquèrent des dents…

Et le dimanche 6 septembre, patatras…

Un coup de téléphone bienveillant nous avertit, dimanche matin, vers les 11 heures, que Potemkine voguait tout seul en plein milieu de la conche de Sanguinet !
Comment cela était-il possible ?
Et c’est alors que l’on découvrit le nouvel acte de malveillance : la manille qui assure la liaison entre l’amarre (cordage) et la chaîne de corps mort… avait été sciemment défaite ! Heureusement que le vent de Nord était très faible ce matin.
On récupéra donc Potemkine et on le ramena sur la berge. Non mais…
Et c’est ce brave Michel qui enfila sa super combinaison de plongeur du CRESS, avec un appareillage ultra professionnel, qui se chargea d’aller récupérer la chaîne d’encrage perdue au milieu des algues par 3 mètres de fond. Auparavant, c’est le père d’Alex qui avait tenté de l’agripper avec une tige crochue… en vain.
A 20 heures, tout était rentré dans l’ordre.
On est donc prêt pour cette nouvelle semaine.
Quant aux petits malins qui « s’amusent » à dégrader les bateaux, gare… on a des infos ! L’heure du châtiment approche…

Et donc, demain lundi 7, débute la 10ème semaine de navigation 2020.

Voici donc les prévisions météo :

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *