Archives mensuelles : septembre 2020
Traditionnellement, à la mi-septembre, le climat local hésite. L’été va-t-il continuer ou faut-il préparer les esprits à l’automne ?
Cette année 2020, a donc été une année de navigation sans photo ni vidéo. Ce qui est bien la première fois que cela se produit en 12 ans de navigation sur les multimonos !
Toujours du vent calme…
Pour le jeudi 10 septembre : Du petit force 3 de Nord-Nord-Est avec des températures assez chaudes. Que demander de mieux ?
Et pour le vendredi 11 septembre : ça s’appelle le temps idéal pour la voile tranquille sur le lac de Sanguinet !
Deux jours de bon vent…
Pour ce mardi 8 et mercredi 9, du bon petit vent attendent les volontaires. Des vents de secteur Nord et Est-Nord-Est, des vents réguliers de force modérée. Ce sont donc des vents qu’aiment bien les voiliers des Oréades.
Les températures remontent un peu, au-delà de 25°.
Et la photo de Félix Arnaudin du jour :
Il n’est pas improbable que ce cliché date de 1892.
Il s’agit d’un intérieur de maison landaise, l’étable communique avec la salle de séjour.
Évidemment, cette photo est très composée. Il s’agit d’une maison dont le toit n’existe plus. La lumière du jour est alors la seule lumière permettant des poses longues pour les plaques de verre enduites au collodion et autres halogénures d’argent. C’est dans des fermes abandonnées et sans toit que Félix Arnaudin a pris ses clichés en rapport avec la vie domestique de la Grande Lande, alors que la forêt industrielle gagnait chaque jour de nouveaux espaces.
Et septembre démarre fort…
Le jeudi 3 septembre, le vent s’annonçait petit, comme la veille… Tellement peu de vent que personne n’osa pendre le risque de ramer.
Et le vendredi 4, même cas de figure : du tout petit vent de Nord avec un soupçon de 5 à 6 nœuds en fin d’après-midi…
Cela faisait donc 3 jours que les bateaux étaient restés scotchés aux corps morts. Fallait bien tenter quelque chose.
C’est Francis qui proposa de tenter le coup… Et vers 15h, malgré un calme plat, on fit comme si le vent était là. On largua les amarres de Potemkine.
Et, incroyable mais vrai, un petit vent de Nord-Nord-Ouest fit alors frissonner la surface du lac. Plus on avançait, plus le vent anticipait. Pas très fort, certes, du force 2 mais très régulier. Et cette après-midi-là, on navigua comme jamais ! Avec du vent de face, de 6 nœuds, Potemkine avançait également à 6 nœuds, à 35° du vent ! Si bien que l’on atteignit les Caraïbes en DEUX BORDS seulement et en 30 mn.
Comment expliquer cela : ce vent était en fait l’idéal pour le multimono qui se trouvait ce jour-là avec un poids idéal, un écoulement dynamique de l’air dans la voile absolument idylique, une position de la coque à plat, peu de force de frottement, etc. Donc, on peut dire que ce jour-là, le multimono créa son propre vent apparent idéal qui lui permettait d’être aussi rapide que le vent réel !
Comme le font les engins ultra-légers avec foil (ceux qui vont 2 ou 3 fois plus vite que le vent réel).
Et le lendemain, le samedi 5 septembre…
La météo était plus conforme aux habitudes :