C’est pas facile de « filmer » sur un voilier. S’il y a beaucoup de vent, on se retrouve occupé dans les manœuvres, s’il fait un temps de navigation de promenade… il n’y a plus d’exploit à montrer, sinon le soleil, l’eau bleue, la forêt verte et les passagers.
Dans cette vidéo sous beau temps et petit force 3 de tourisme, se trouve cependant un passage filmé par temps plus gris et sérieusement venté, du force 4 et 5. Ce jour-là, Caminar, avec Jacques et Francis, était parti avec toute la toile. Une demi-heure plus tard, Potemkine, avec Philippe et Clémence appareillait avec un ris dans la grand voile et le « petit foc ».
Quand les deux bateaux se trouvèrent en milieu de lac, au coude à coude, Potemkine (un tiers moins toilé) rattrapait facilement Caminar et le laissait loin derrière.
Trop toilé et donc trop gité, Caminar n’était plus dans ses lignes. L’équipage se trouvait donc contraint à d’incessantes manœuvres pour redresser le bateau, etc.
Il faut donc bien naviguer avec la voile du temps qu’il fait…