Au 24 mai, on considère que l’on est encore dans l’avant-saison estivale. Donc, dans cette saison particulière commencent à apparaître les bateaux des impatients, ceux qui ont acheté ou retapé un voilier et qui ont hâte de voir ce que ça donne…
C’est le cas de ce monocoque, blanc rutilant, aux voiles sans un pli… Le petit quillard vendu comme « habitable » (non mais) qui fait ses premiers bords avec papi à la barre.
C’est aussi la saison où l’on sort enfin le « ponan » que papa avait acheté dans sa jeunesse des années 60 et qui croupissait au fond du garage. La nouvelle génération l’a remis en état et les nouveaux navigateurs profitent du lac peu fréquenté pour faire les essais. Apparemment, il marche bien le cheval des mers.
C’est aussi la saison des voiles bleu-blan-rouge, les voiles de nos amis anglais qui viennent tous les ans en mai et juin pour initier de jeunes anglaises aux plaisirs de la voile.
A deux ou à trois sur des catamarans, les plus âgées tirent des bords entre deux bouées, le tout en vent travers. Tous les jours, c’est le même programme.
Les plus jeunes naviguent au plus près de la cote. Quand le bateau dessale, les équipiers ont pratiquement pied sur le sable.
C’est juste une petite partie de ce qu’a vu Francis, ce 24 mai, lors de sa sortie vers Maguide.
26 km tout de même avec du vent moyen de Ouest-Nord-Ouest.
Et pendant ce temps, du côté du chantier nautique…
C’était la consternation.
Sébastien s’est aperçu que de l’humidité s’était infiltrée dans les fibres du bois, autour du coffre arrière. Les bactéries ont soigneusement digéré certains plis de contre-plaqué. Il a fallu enlever toutes les parties attaquées. Il va donc falloir maintenant découper et coller des pièces de bois ajustées au mm.
Diantre, on se serait passé de ce supplément de chantier !