Telle était la question que l’on pouvait se poser le 27 mars. Le niveau de l’eau était à 21,20 m à Sanguinet, au sortir de la Gourgue mais le niveau du lac semblait plus bas. Qu’en était-il du niveau du lac à l’écluse de Navarrosse…
21,08 m…
Soit une différence de 10 bons centimètres.
On sait que les deux jauges ne sont pas au même niveau, probablement que celle de Navarrosse est plus basse que celle de Sanguinet, d’environ 7 cm.
On pourrait en conclure que le niveau moyen du lac est 21,15 m.
Et ce 30 mars, au même moment, la jauge de Sanguinet indique :
21,18 m…
Soit 2 cm de moins que le 27 mars alors que, entre le 27 et le 30 mars, les averses de pluie n’ont pas cessé. Logiquement, nous devrions en être à 21,25 m à Sanguinet (soit un bon 21,20 m pour l’ensemble du lac). Que s’est-il passé ?
La « pelle » de Navarrosse a dû être abaissée pour laisser s’écouler un excès d’eau tant redouté par la cdc de Biscarrosse, cette dernière craignant de se voir accusée de négligence si les fossés venaient à déborder et si l’eau venait à envahir les pelouses des « résidences » construites dans des zones inondables…
Donc, une nappe d’eau d’une bonne dizaine de cm s’écoule par-dessus la pelle qui doit donc être réglée à 21 m.
Cette dernière serait réglée 10 cm plus haut, soit 21,10 m, cela nous donnerait 10 cm d’eau en plus et ainsi le lac pourrait aborder l’été avec plus de sérénité. Mais voilà…
Pendant ce temps,
au chantier nautique,
on fabrique des surbaux en sapelli de 5 mm afin de rehausser les trappes des coffres…
Sur Potemkine, les trappes des coffres avaient été posées sur des surbaux de 9 mm, ce qui a évité que l’eau ne s’infiltre entre le plastique des trappes et le pont. Ce système s’est avéré plus efficace que sur Caminar…
… où les surbaux avaient été placés en dessous pour renforcer la résistance du contre plaqué tout autour. Hélas, malgré la présence de la peinture de pont, l’eau a attaqué le bois… Il faut donc re-poncer le tour, brûler les bactéries au lance-flammes, et coller de nouveaux surbaux qui eux-mêmes devront être traités efficacement pour résister aux bactéries et champignons… présents dans l’eau douce.
On remarquera que l’ensemble du pont est ventilé en permanence pour volatiliser toute trace d’humidité.
Du travail minutieux, assez long…
L’entrée des Oréades est en plein bouleversement !
Gros chantier de préparation de la nouvelle voirie.
On se croirait sur un chantier d’autoroute.
Ici, création de l’inévitable parking pour « handicapé », avec une allée menant directement à la piscine… La réglementation emprunte des fois des chemins impénétrables…
Le local d’accueil ressemble maintenant à un immense aquarium.
Dès que les pluies vont cesser, le toit sera posé. Le toit plat débordera de presque 2 m sur chaque côté.
La salle commune est elle aussi fermée avec de grands vitrages et portes pivotantes ou coulissantes.
Ça avance, selon un rythme soutenu mais efficace.
Un chantier hors norme pour un « camping ».
Mais, aux Oréades, rien n’est pareil qu’ailleurs…