Heureusement que les giboulées sont arrivés sinon nous ne nous serions pas aperçu que le mois de mars avait commencé !
Le vent est donc monté à 45 nœuds et de plein fouet sur la façade ouest de notre chantier. On résiste comme on peut, avec des bouts de ficelle et de gros pavés. Malgré cela, l’eau parvient à s’infiltrer et la toile se déchire… Il va falloir construire des contreforts derrière cette façade toilée.
Mais, bonne nouvelle : toutes les étagères sont terminées.
Et il fallait bien ça !
On n’a pas idée de la quantité de matériel embarqué ! C’est là que l’on voit qu’un multimono est PLUS qu’un dériveur de 4,20 m !
Les gilets ont enfin trouvé leur place en attendant de passer dans la nouvelle machine à laver gigantesque des Oréades.
A l’extrémité nord du chantier, se trouvent donc toute une série d’étagères destinées aux outils et aux produits divers et variés (colles, peintures, résines).
Caminar et Liku sont encore sur leur remorque.
On va donc construire les fameux bers roulants (que les bretons nous envient). Ainsi chaque bateau pourra être déplacé, rangé… tout un chantier mobile avec de la place pour travailler.
Et s’il nous reste un peu de temps cette année, on installera ici les lavabos, le chauffe eau, l’alimentation électrique et le reste. Les tuyaux sont en attente. Un vrai chantier maritime de pro…
Sur l’autre chantier de pro des Oréades, la guerre des tranchées a repris de plus belle. Évidemment, dans les Landes, creuser des tranchées, c’est un plaisir. En Dordogne, c’est un calvaire…
Et le menuisier (alu) a commencé les équipements intérieurs, mais cela ne se voit pas bien de loin.
Mais de près…
… on voit mieux !
Un équipement ultra professionnel, haut de gamme, pour une salle commune promise à des activités de qualité.
Et voilà que l’on creuse un trou de 3 mètres de profondeur pour installer le « bac tampon » de la piscine d’hiver. Et à chaque grand trou creusé dans la dune des Oréade, on s’étonne toujours de ne trouver aucun fossile, pas la moindre trace de racine, pas la moindre trace d’activités humaines. Comme si ces dunes s’étaient accumulées en très peu de temps, sans qu’aucun arbre n’ait eu le temps de pousser.
Personnellement, je date ces dunes des années 1500 ou 1600, vers la fin du « petit âge glaciaire »… On reparlera de tout cela dans les pages d’histoire de ce site.
Qui dit giboulées, dit pluies abondantes (et grêle aussi).
Avec tout ce qui tombe du ciel, le niveau du lac pourrait très bien monter à 21,20 m ou plus. Mais, pour une raison mystérieuse, on reste bloqué à 21,10 m.
Certes, à 21,20 m ou 21,30 m, quelques fossés déborderaient, les zones « inondables » retrouveraient leur aspect naturel. Mais le bureau des plaintes ne désemplirait pas.
Alors, « on » laisse s’échapper l’eau…
Le niveau de l’eau en sortie de rivière est nettement plus haut que le niveau du lac. Des vagues de déferlement se forment à la surface de l’eau. On se croirait dans un torrent (gentil) de montagne.