Parvenir à l’âge de 50 ans, un 23 septembre, cela se fête.
Mais lorsqu’on est né dans la Nord-Ouest de l’Angleterre et que l’on à quitté la dite Angleterre au moment où une dénommée Tatcher arrivait au pouvoir… cela veut dire que l’on ne peut pas faire les choses comme tout le monde.
Alors, c’est aux Caraïbes que Mickael décida d’emmener ses parents anglais, ses beaux-parents français peu marins, ses enfants, ses amis, etc.
There Is No Alternative, leur avait-il dit.
Et il faisait beau ce jour-là ! Un petit vent de Sud-Est et une température bien au-delà des 20°.
Caminar avait embarqué la gente féminine et le 3ème âge avait plutôt choisi Potemkine.
Quand on passe de l’Angleterre nordique au milieu du lac de Sanguinet, poussés par un vent chaud, on a l’impression d’avoir changé de planète.
Sûr… ce n’est pas commun de s’allonger au-dessus des eaux !
Difficile de raconter de tels moments le lundi matin en rentrant au bureau ! Personne ne vous croira. De toute façon, il ne faut pas trop parler de Sanguinet dans la capitale d’Aquitaine. Le lac ne supporterait pas une arrivée massive de curieux.
Et puis, après tout, le miroir d’eau de Bordeaux, c’est aussi très beau (…?).
Après un trajet assez calme…
… avec un vent de force 2, parfois moins et rarement plus, on arrive en vue des Caraïbes. Il faut passer la barrière des récifs d’alios sans s’y retrouver échoués.
Le niveau de l’eau est toujours aussi bas aux Caraïbes malgré les pluies du début du mois. Alors il faut marcher entre les lagunes pour arriver au pied de la falaise.
Cette falaise s’est faite attaquer par les hautes eaux d’hiver de ces dernières années. En hiver, la glacière que l’on voit ici serait sous les eaux quant à papi, il aurait de l’eau jusqu’aux épaules !
Ce serait moins confortable.
Mickael est un habitué du lac de Sanguinet . Il est un des rares à naviguer sur un trimaran ! Il a traversé l’Atlantique sur un catamaran. Mais il préfère largement le lac de Sanguinet.
Et sa fille aime bien le multimono qui se conduit aussi facilement que le trimaran familial. Et aujourd’hui, pour le retour, on bénéficia encore d’un petit vent de Sud-Est. Il fallait donc pratiquer une navigation au près (mais pas très serré).
Mais, en milieu d’après-midi, il y eut un moment de calme presque plat. Heureusement, on a pu rejoindre la zone encore bercée par cette petite brise annonçant l’été indien.
C’est la plus jeune des filles de Caminar que l’on voit ici avec un appareil photo…
… qui tint la barre pour le retour, en manœuvrant au ras des hauts-fonds des Aigrettes !
Comme quoi, vieillir d’un an de plus aux Caraïbes, ce n’est pas un drame !
Merci à Oréades Voile d’avoir rendu possible une si belle fin de demi-siècle! Esperons que d’ici moins de cinquante ans les résiniers seront de retour!
Merci pour ces belles photos qui rappellent de très bons moments et pour moi la découverte de la navigation à voile . Malheureusement vos beaux parents français se limitent maintenant à un seul bonhomme visible .
Je vous souhaite encore beaucoup de navigations aussi agréables .
Bien affectueusement
J.M.