Cette fin juillet fut donc propice à la navigation.
Et cela nous permit de tester les capacités de Manu et Fabien.
Les voilà tous les deux aux commandes de Potemkine, à 10 heures du matin, alors qu’une brise d’Est s’éveille.
On complique un peu cette première navigation en autonomie : ils devront suivre à la trace un autre voilier, en l’occurrence Liku (à la voile). Une « course au lièvre ». Épreuve qui ne réussit jamais ; le second voilier doit effectivement virer aux mêmes points que le premier…
Pour vérifier cette épreuve, un gps est installé sur chacun des deux voiliers. Résultat du parcours aller :
En bleu le parcours du lièvre avant (Liku). En rouge, le parcours du second lièvre (Potemkine avec Manu et Fabien).
Et pour une fois, les deux voiliers ont suivi la même trace jusqu’à la bouée 59. Ce premier parcours s’est fait au grand largue… mais pas toujours, car quelques risées de vent de Nord-Nord-Ouest peuvent venir s’intercaler dans le flux de Nord-Nord-Est. Donc, avec la même position des voiles, on passe du grand largue au près bon plein. Le bateau garde le même cap.
C’est une particularité du plan d’eau de Sanguinet le matin !
Et Manu et Fabien ont survécu à l’épreuve… sans s’en rendre compte.
Le retour se fera majoritairement au vent de face, donc au près… Une allure de près pas trop serré car la force du vent atteint rarement la force 3.
Et faut reconnaître : un parcours remarquable de Potemkine derrière Liku, y compris dans les derniers bords avant de reprendre la bouée du corps mort.
Épreuve réussie.
Ce succès est peut-être à mettre au crédit de… Agathe qui se trouvait là embarquée !
Reste à mettre au point le nœud de chaise (qui ressemble plutôt au nœud de tabouret…).
Et, cet après-midi du 31 juillet, surprise !
Des compatriotes d’Irène, demeurant à Winterthur (Suisse) ont embarqué ! Et des Suisses germanophones qui parlent et comprennent parfaitement le français, c’est parfait !
Parfait…
… pour voyager avec des Français, totalement francophones, dont la célèbre pêcheuse Sélia ! (voir le compte-rendu sur la pêche ci-après).
Un grand classique de l’arrivée aux Caraïbes, là où l’on peut plonger dans l’eau claire à 28°…
… et s’ébattre comme on veut puisqu’il n’y a encore personne sur cette plage.
Le plus dur consiste à repartir. Faut trouver des volontaires pour pousser. Et Jean Marie adore cela.
Pierre tient l’écoute de grand voile, mais n’allez pas croire qu’il dirige la manœuvre, non, non…
… la barre est entre les mains d’une personne sérieuse !