Météo France voyait un petit vent d’Est sous un soleil de plomb…
Et sous le même soleil de plomb, WindFinder pronostiquait plutôt du mini vent de Sud-Ouest, entre 2 et 7 nœuds.
Comme on n’avait point navigué la veille (pour cause de calme plat annoncé… et qui fut en fait remplacé par un bon vent d’Ouest !), il y eut suffisamment de volontaires pour se risquer dans aussi peu de vent !
Et ce fut vraiment le calme plat…
Tu scrutes l’horizon, les risées se font rares !
Ce célèbre alexandrin de Racine s’appliquait bien à la situation.
Il nous fallut 1 heure pour rejoindre le Club de Voile de Sanguinet dans l’espoir de s’alimenter en eau fraiche !
Potemkine occupa donc la plage du CVS où accostent les optimists, les catas de stagiaire, les Tornado et les célèbres Class A spécifiques à Sanguinet.
Puis une réfugiée climatique en profita pour monter à bord…
Coup de chance, c’était Soizic, la fille de Éric qui avait conduit Potemkine jusque là, par hasard…
Direction, le lagon des Aigrettes, à 500 mètres de là… Soit une bonne demi-heure de navigation.
80 cm d’eau, l’idéal pour se baigner dans une eau transparente et à 26 degrés (minimum).
Et Caminar, où était-il passé ?
Avaient embarqué des marins de passage et des habitués du « Voile-Aviron ». Ils profitèrent donc des moindres vents de force 1 pour aller papillonner les confins Ouest de la conche de Sanguinet.
Mais là, le soleil était intraitable.
Tellement qu’il perturba le système photographique embarqué !
On y reconnait toutefois des jeunes gens tentant de s’alimenter…
… ou tentant de pousser le bateau en nageant.
Et pendant ce temps, le 3ème âge papotait…
… et papotait encore. Est-ce que le burkini était anticonstitutionnel ? Ça mérite réflexion… pour la génération qui a inventé le zérokini !
Du côté des Aigrettes, on se baigne…
… en tenue assez habillée, finalement. On dira que c’est pour se protéger du soleil.
Mais il faut prévoir une bonne heure pour parcourir le dernier kilomètre qui nous sépare du port.
Une trajectoire bien modeste pour la journée, à peine visible sur la carte entière du lac :
Grossissement sur la zone de « navigation » du jour :
En rouge, le parcours vers le CVS,
en jaune, la traversée vers la baignade,
en vert, le retour vers le corps mort d’amarrage.
Les directions des vents sont aléatoires.
Pour Mireille, c’était une bonne occasion de s’essayer à la barre, sous l’œil expert de Luiz qui, lui, ne tient la barre qu’à partir de force 2.
C’est ainsi que l’on apprit que Éric avait fait récemment un stage de formation sur catamaran ! Ah…
les jeunes ne perdent pas leur temps. Ils s’entraînent à faire des nœuds, dont le célèbre nœud de chaise qui finit bien souvent en nœud de tabouret…