Le tournant climatique… du 15 août est bien au rendez-vous.
Plus de vent général significatif et pas plus de vent « thermique » local. L’air au-dessus des terres est à la même température que celui voguant au-dessus des eaux. Nous sommes dans cet état stationnaire dont parlaient les anciens, du temps où le « temps » qu’il faisait dans la lande conditionnait les travaux agricoles et forestiers.
De nos jours, à l’époque des « loisirs », ce n’est pas la saison des foins qui se trouve suspendue au climat mais la saison de navigation… Depuis trois jours, pas de vent significatif pouvant emmener assez loin les multimono. Et pourtant, il leur en faut peu pour décoller.
Alors, c’est le temps du petit commerce !
Genre de commerce médiéval où l’on vend n’importe quoi pourvu que ça rentre dans la fourgonnette.
Des kilomètres (!) d’étalages proposant des objets aussi indispensables que le tambour…
… et les sous-vêtements extensibles. Ce qui peut intéresser une grande part de la population.
Hélas, la grande foule du 15 août n’est pas au rendez-vous…
De quoi dépiter les étalagistes ayant fait l’effort d’étaler de la couleur et des objets tout autant colorés qu’indispensables.
Serait-ce que la foule aurait eu peur de quelque cinglé de banlieue voulant jouer au martyr en quéquête des 71 vierges ?
La gendarmerie, en uniformes variés est pourtant présente, tous les deux cents mètres, une patrouille.
Même l’armée de l’air expose son ancien modèle de drone sans moteur…
… et son tout nouveau drone avec moteurs alimentés par micro panneaux solaires.
Malgré tout cela, la foule boude…
De quoi décevoir l’étalagiste en poupées multiraciales.
La foule ronfle, au soleil, sur le sable…
… indifférente aux efforts des petits commerçants ambulants qui ont versé leur obole au club de rrruby, l’organisateur de la Foire du Lac.
Et que dire du niveau du lac…
qui a atteint sa côte la plus base autorisée, à savoir 20,70m au-dessus du niveau 0 des océans.