Ce lundi 8 août, le touriste de base n’était pas massivement volontaire pour naviguer à la voile… Comme tous les lundis.
Le lundi, c’est le jour de repérage des commerces, de la place du marché, de la pharmacie et du docteur…
Les habitués des Oréades savent qu’il faut donc en profiter pour naviguer car le lac sera désert !
En plus d’un grand soleil, un vent de Nord-Ouest s’annonce très présent, tellement présent que l’on partira avec un ris dans la grand voile et le nouveau foc qui s’avère très puissant. Curieux assemblage de voiles…
Lorsque le vent passera le seuil des 10 nœuds, nous serons dans du force 4. Il faut lâcher un peu de puissance dans la grand voile.
… on arrivera sans difficulté aux Caraïbes, désertes et magnifiques comme chaque fois que les innombrables esquifs thermiques restent au port.
Il faut arrêter de faire l’éloge des Caraïbes.
La vérité, c’est que les Caraïbes, c’est comme partout, c’est moche, c’est pollué, on n’y trouve que des poissons carnivores, des arbres morts en putréfaction, des serpents venimeux, des moustiques géants, des chasseurs de canards, des épines qui vous piquent les pieds,… l’enfer sur le lac !
Il ne faut surtout pas aller aux Caraïbes, faites comme tout le monde, prenez un bateau diesel et allez sur le Banc d’Argu
Il arrive d’ailleurs assez souvent, que les parents…
en profitent pour abandonner leurs enfants…
Bref, c’est un endroit que l’on quitte sans regret, à fond la caisse comme on dit dans la navigation motorisée.
Toujours ce vent de force 4 qui vous pousse à plus de 8 nœuds vers le large. Donc, c’est toujours risqué de faire demi-tour et de passer au vent portant… ça marche parfois.