C’est une tradition en Suisse.
Chaque 3 août, un jour après la fête nationale, un Suisse patriote doit accomplir un exploit sportif digne des jeux olympiques antiques.
Ainsi, ce matin, à 11 heures, Irène partit à Navarrosse… en patins à roulettes. Et elle était sûre qu’elle serait de retour à 14 heures pour embarquer !
Je rappelle que de Sanguinet à Navarrosse, par la piste cyclable, il y a 11 kilomètres…
Eh bien, à 14 heures, Irène embarquait après ses 22 km de roulettes.
On essaya de mettre en place le nouveau foc de Potemkine.
Guindant trop long de 1 cm… Donc, impossible de le tendre correctement et impossible de le replier correctement.
C’est Irène qui réussit à replier toute cette toile rigide, comme on le fait chez chez Jade Voile à Pornic.
La météo spécialisée avait prévu un vent tout doux jusqu’à 17 heures.
Se fiant à cela, Caminar partit à fond la caisse, toute voile dehors.
Sur Potemkine, où l’on prend son temps…
on avait connaissance d’une autre hypothèse, celle de Météo France :
Du 20 à 40 km/h terrestre, cela correspond, d’habitude à du bon force 4 sur le lac notamment à la sortie de la conche…
A 14h 30, cette hypothèse semblait se vérifier, le vent montait…
Comme on embarquait beaucoup de monde, de tous âges, on prit deux ris et le petit foc ! Les grandes précautions…
Potemkine restait sagement à plat, pas d’embardées, pas de gite inconsidérée, de la vraie promenade !
Tout le monde était content, les papis, les mamies et les enfants.
Pendant ce temps, sur Caminar,
… fallait quand même s’accrocher pour ne pas glisser !
Rien de grave, quand on est jeune…
Et fidèles à leur mission, Francis et Michel laissèrent tous ces jeunes se faire la main dans ce bon vent.
Ah ! ça penche avec papa à la barre !
Et avec maman aussi !
Dommage qu’on n’ait pu enregistrer les tracés de ce jour… Les satellites étaient en panne ou… le bain forcé que prit le Gps fut fatal pour la carte mémoire… Pas de tracé aujourd’hui.
Les parcours furent semblables à tous ceux de la semaine passée.
Les retraités et les retraitées escaladèrent les 1000 cm de la montagne des Caraïbes.
Et Kodak fit le reste…
C’est alors…
qu’Irène montra quelques signes de fatigue…
Mais elle se reprit très vite et organisa le départ de Potemkine de façon magistrale. Un départ canon, au prés, malgré nos deux ris.
L’équipage de Caminar en resta cloué sur place !
Tout occupé qu’il était à résoudre quelque problème technique subrepticement apparu au niveau de l’encornat, qui, là-haut, refusait de monter encore plus haut…
Personne ne pouvait suivre Potemkine ce jour-là…
Pas même ce « croiseur » qui nous prit en chasse, croyant qu’il pouvait nous rattraper, le pauvre…