Ce vendredi 8 juillet, puisque la température était plutôt douce et le vent léger,
Sylvain en profita pour persuader Aurélia de monter sur un voilier.
Aurélia la lorraine était très sceptique sur l’intérêt de cette aventure landaise
dont elle redoutait de ne point revenir vivante…
Aurélia se réserva la place assise sur la « glacière », place stable.
Pour la conforter, les Oréades avait mobilisé son équipe de redoutables marins,
Pierre, Isabelle, Jean Michel, Brigitte et Philippe.
Avec ce vent de force 3, où pouvait-on aller ?
La traversée complète du lac eût demandé trop de temps. Il fallait être rentré pour la demi finale de pétanque.
Quelques 40 mn après le départ, nous nous trouvions face aux Caraïbes, dans une position mitigée…
Si l’on continuait ce bord, on allait s’échouer sur les roseaux.
On pouvait obliquer sur tribord pour beacher dans la petite baie.
Mais on décida de faire une entrée mémorable dans la grande baie, ce qui imposait un bord de plus…
Et l’entrée dans la baie des Caraïbes fut effectivement triomphale.
Isabelle en a fait une vidéo que l’on vous transmettra dès… que l’on aura retrouvé le câble
qui permet de relier l’aïefone au pc. C’est l’éternel problème de la rallonge…
Tout le monde s’est donc mouillé jusqu’à mi-mollet pour rejoindre cette plage que le monde entier nous envie.
Séquence photo depuis la montagne des Caraïbes. Avec un ciel voilé.
Comme Aurélia avait repris confiance, on pouvait entreprendre le retour au vent portant, comme d’habitude…
Manoeuvre de départ maintes fois répétée.
On n’a plus besoin de se parler, chacun sait ce qu’il a à faire, le tout étant de n’oublier personne.
Une fois que le bateau a pris son vent sur le travers, il fonce comme une flèche vers le large, dérive et safran relevés à fond.
La trace de ce retour a bien été prise en charge par les satellites de nos amis américains. Vous allez pouvoir admirer en gros plan un vrai virement par vent arrière réalisé par Jean Michel (zone cerclée) :
Un virement bien préparé, sans perte de vitesse, sans gite apparente, sans départ au lof…
Aurélia ne s’est aperçue de rien.
Si elle avait su que c’était là, la manoeuvre la plus délicate de la voile et que, de plus, elle avait été confiée à un marin encore en congé de maladie !…
Tout le monde en rigole encore !
Celui qui ne rigole pas, c’est Philippe, à la barre, très concentré sur les astres qui le guident pour le retour.
Bon, Sylvain et Aurélia, vous pouvez revenir quand vous voulez !
Une pensée émue pour le camarade Laurent,
qui tentait de suivre quelques stagiaires sur planche à voile…