Ce jeudi 28 juillet, toujours un temps exceptionnellement beau, quelques nuages pour contraster avec le bleu azur, un vent d’Ouest-Nord-Ouest de force 3. Que faire avec un temps pareil sinon aller explorer le lac car, des lacs aussi beaux et aussi vastes, il n’y en a pas partout.
C’est bien ce que se disaient Valérie et Chrystelle, les mamans de la génération 70…
Elles ont accompli leur devoir patriotique, deux enfants chacune…
Et c’est bien parce que l’on avait embarqué toute cette jeunesse que Fabien et Manu ont accepté de prendre le volant !
Reste à vérifier si le parcours nautique est bien conforme aux règles maritimes internationales…
Ah… Ce n’est pas mal… Des trajectoires proches des 90° ! Ce qui suppose une progression à 45° du vent, C’est presque aussi bien que les tracés de Pierre !
Et nous avons cette remontée vers les Caraïbes avec un passage au vent travers diaboliquement opéré au bon moment afin d’arriver dans le lagon, au bon endroit.
Et miracle ! Ce jour-là, le lagon, était désert… C’est mille fois mieux que au Club Méditerranée.
Juliette et Cléa apprécient l’eau transparente à 28°.
Que l’on me trouve des endroits aussi paradisiaques en France !
Cependant, au large des Caraïbes, à l’abri des regards compatissants, se déroule un exercice maritime peu banal…
Irène, Jacques et Francis, embarqués sur Caminar, s’exercent à faire chavirer le navire et à le redresser !
Forcer un multimono à se renverser (1/ 2/ 3/) est une manœuvre laborieuse. Le navire refuse de dessaler (comme on dit en eau salée).
Il faut se pendre au mât, exagérer la gite…
Le bateau résiste, on dirait qu’il a été conçu pour ne point chavirer !
Et pourtant, l’exercice annuel de dessalage-ressalage est une recommandation officielle (qu’en dit Claude ?).
Mais voilà, dès que la voile a touché l’eau, le bateau se redresse tout seul ! Et il est prêt à repartir… tout seul (4/) !
Vaut mieux être rapide pour déplier l’échelle et remonter à bord.
On attend que les autres gros voiliers du lac en fassent autant…
Dans le lagon, Manu exerce ses talents de photographe du jeudi. C’est qu’il y a ce jour de beaux mannequins à graver sur la pellicule.
l y a aussi les grands panoramas…
Et dans ce panorama de carte postale, arrive Caminar qui vient faire sécher les voiles…
Après les exercices aquatiques, il faut faire sécher tout ce qui a pu se mouiller, comme les gilets, quelques casquettes, etc.
Sur Potemkine, tout est sec,
C’est plutôt l’heure de la sieste…
… l’heure des discussions portant sur les sujets d’actualité. Ainsi, on apprend que le nouveau gilet pare-balles des policiers est passé de 4 kg à 24 kg, que le nouveau drapeau de la cégété est magnifique, que l’industrie du bâtiment serait prête à aider financièrement des navires comme le multimono, etc.
Quant au goûter de 4 heures,
Il se prendra sur le chemin du retour, après un départ en trombe comme d’habitude, depuis le lagon désert…
Un circuit bien rôdé pour le retour…
Un bord au vent travers, à bonne vitesse, puis une remontée au vent avant de virer (donc vent de face) et passer au vent portant…
Cela représente un parcours de 4 km. Évidemment, sur cette carte, les dessins représentant les bateaux ne sont pas à l’échelle !
Tout est au beau fixe…
Les cheveux blonds nous indiquent la direction du vent…
Les garçons surveillent l’horizon à la recherche de pokemons éventuels.
Mais ils ne prêtent pas une attention particulière à ce bateau qui nous suit…
Avec un équipage qui semble se dissimuler derrière le linge qui sèche au soleil…
Et tout à coup !
Une attaque fulgurante au pistolet suisse capable de projeter des gouttes à plus de 10 mètres !
Certes, la réplique ne se fait pas attendre…
Mais, il faut reconnaître qu’elle n’est pas à la hauteur du pistolet suisse…
Nouvelle attaque !
Nouvelle tentative de réplique…
Potemkine se rend…
Mais l’achat d’armes de mouillage massif est programmé.
La prochaine bataille sera plus intense…