Beau temps et bon vent de force 3 ce mardi 26 juillet. Un temps vraiment exceptionnel depuis plusieurs jours sur le lac de Sanguinet.
Beaucoup de volontaires inscrits pour cet après-midi de navigation. Et comme par hasard, que des Savoyards ! Il paraît que les Savoyards dédaignent de plus en plus descendre sur la Méditerranée. Trop de jets skis pétaradant… Ils préfèrent les Landes et notamment Sanguinet ! Quand on fréquente toute l’année les pics enneigés on apprécie la plaine des Landes pour les vacances.
Donc les Savoyards passent directement des skis à la barre de Caminar. Et ils apprécient tellement cette nouvelle fonction qu’ils ne feront point halte aux Caraïbes. Sitôt sortis de la conche de Sanguinet, ils filent droit vers le Sud !
Sur cette carte, on voit donc le trajet de Caminar en direction de Maguide et le trajet de de Potemkine rejoignant les Caraïbes.
C’est presque aussi beau que La Réunion semble dire la maman qui connaît bien l’île en question. Isabelle, à la barre, connaît bien elle aussi l’île de La Réunion… Le monde est petit.
Après le premier quart d’heure de navigation, pendant lequel le cerveau des enfants tente de comprendre ce qui se passe, les dits enfants entreprennent l’ascension des « hamacs »… C’est toujours une épreuve… à laquelle les parents ne se hasardent guère.
Et l’on arrive dans le lagon des Caraïbes juste au moment où un voilier « traditionnel » le quitte.
L’escalade de la montagne des Caraïbes est au programme. La séquence photo également. Sans oublier la mini conférence sur l’histoire des Landes depuis 1857 jusqu’à nos jours.
Sans oublier la baignade dans les eaux chaudes du lagon, juste à côté des « rochers » d’alios. Mais attention aux monstres marins qui rodent dans le secteur !
Heureusement que le camarade Pierre, armé de ses palmes et tuba, a pu repousser cette écrevisse géante qui s’apprêtait à bouffer nos deux baigneurs.
Et sur Caminar, on arrive de l’autre côté du lac…
pour se faire survoler par une étrange embarcation aérienne, une sorte de parachute tracté par un bateau hyper polluant, avec un sous-parachute en forme de monstre de poche (« poket monster » = pokemon). Au palmarès des pieds-au-cul-perdus, ce genre « d’activité » figurerait en bonne place.
Après toutes ces émotions, vient le temps du retour vers la base…
Sur Caminar, chacun prit la barre à son tour ! Y compris pour régater un instant avec un autre voilier.
Le retour des Caraïbes commence par un départ à l’arraché depuis le lagon, en passant au-dessus des récifs d’alios, dérive et safran entièrement relevés.
Un retour au vent arrière.
Au vent arrière, faut pas se laisser endormir par le calme soudain.
La bôme peut soudainement passer d’un bord à l’autre…
Il est nécessaire de bien maintenir la pression du vent sur la Grand-Voile. Ce que fit très bien notre savoyard de skipper ce jour-là.