Ce samedi 23 juillet était un vrai temps d’été, du soleil et un vent agréable sur la plage mais assez fort sur le lac. Évidemment, depuis les bords du lac, à l’ombre des pins, tout semble facile.
Les différents « prévisionnistes » opérant sur internet (et calculant à partir des mêmes données météo revendues par météofrance ou par les américains) prévoyaient du vent de force 4 sur le lac, entre 12 et 15 noeuds.
En regardant au loin, on pouvait prévoir que le vent dépasserait les 15 noeuds. Donc, vu l’âge de certains membres d’équipage, avec Pierre à la barre, on appliqua la règle officielle :
Règle qui recommande de prendre 2 ris dans la Grand-Voile si force 5. On prit donc deux ris (fut un temps où l’on n’en aurait pris aucun…). Deux ris laborieusement installés, comme des stagiaires…
Et hop, c’est le départ.
Toujours impressionnant le départ.
On sent bien qu’il y a de l’interrogation derrière les lunettes de soleil… Et pourtant, Pierre maintient le bateau quasiment à plat. On file 5 à 6 noeuds. Pas de gite. Impeccable…
A bord, une famille venue d’Allemagne (ce qui est rare) et nous reconnaissons Timothée qui a testé le multimono, mardi dernier, lors de la sortie du club enfants. Quand les parents de Timothée on vu que ce dernier était revenu vivant, ils en ont conclu que eux aussi pouvaient tenter l’expérience. Un grand classique…
Sous sa casquette, le plus jeune, Lennart, qui ne va pas tarder à faire parler de lui.
Caminar est également de sortie, avec deux ris, probablement installés eux aussi par un stagiaire…
Le vent de juillet soulève pas mal de clapot, ce qui provoque de grandes gerbes d’eau rafraîchissante.
Les plus hardis demandent alors s’ils peuvent grimper sur les « hamacs ». Les mamans, elles, ne demandent rien…
Notre ami Lennart veut faire comme les grands !
« T’es sûr que tu veux aller là ? » demande le père inquiet.
« Ja, ja, natürlich! » répond le mousse.
La manœuvre se déroule en trois temps,
Une bonne poussée sur l’arrière train,
S’agripper là où l’on peut…
Rétablissement pivotant sur les fessiers, car jusqu’à ce jour on n’a rien trouvé de mieux qu’une paire de fesses pour s’asseoir.
Manque plus que la séance photo…
Heureusement que Pierre veille au grain et maintient le cap…
Plusieurs bords aux allures de Prés sont nécessaires pour sortir de la conche de Sanguinet. Puis vient un long bord vers le Sud avant de retourner vers le Nord… Tout se prévoit longtemps à l’avance. Pour se dirirger, à la voile, suffit pas de tourner le volant !
Malgré un fort vent, une voilure réduite, nous maintenons une vitesse constante.
Il arrive même que…
… l’on double un terrible Tornado !
(à moins que ce ne soit le contraire…).
Et enfin, débarquement aux Caraïbes. C’est si beau que les jeunes filles oublient de faire des selfies. Elles photographient le paysage ! C’est assez rare de nos jours.
Bien sûr, on visite, on se baigne, et l’on prépare le bateau pour le retour. Nous enlevons un ris car le vent doit se calmer en fin d’après-midi.
Toujours un départ à fond la caisse depuis le lagon des Caraïbes, en se faufilant entre les bateaux moteurs et les nageurs bedonnant. Au vent travers et au vent portant, Potemkine se lâche. On frôle les 9 nœuds de moyenne !
C’est alors que vient l’épreuve tant redoutée…
Il va falloir s’essayer à la barre !
Timothée marchande quelque peu sa prestation. Après tout, ce n’est plus un novice ! Tout se paie maintenant.
Lauryn cherche l’objectif à atteindre :
Tandis que son père semble…
… avoir fait ça toute sa vie, quelque part… sur quelque lac enneigé de la lointaine Germanie…
Tant que l’on y pense,
message pour les parents :
A l’avenir, en mai, en juin, en septembre, en octobre,…
offrez-vous un petit séjour voile aux Oréades !