Qu’est-il donc advenu le MERCREDI 20 JUILLET ?
Un drame épouvantable !
La sieste s’est abattue sur l’équipage qui n’a refait surface que vers 17 heures de l’après-midi… Vaincus par la chaleur, nous avons renoncé à la navigation de ce 20 juillet. S’ensuit une amende de 12,75 € pour « non navigation écologique » ! Aux Oréades, on paie lorsqu’on ne navigue pas !
Mais, ce jeudi 21 juillet, Irène accueillait sur Caminar toute une famille suisse chassée de Winterthur par la fonte des neiges.
Heureusement que leur carte de séjour dans les Landes était à jour !
On fera donc la connaissance de Aline, Raffaela, Norina, Till et Miriam. Le papa est resté sur la berge, prétextant la nécessité de garder le chien… Tu parles ! La trouille ouais ! (ça, c’est du français oral).
Et sur Potemkine, Francis et Isabelle avaient embarqué une réfugiée politique venant du Lot et Garonne. En fait, c’était la contribution des Oréades à l’accueil des réfugiées et autres migrants.
Des réfugiées, d’accord, mais des réfugiées en formation ! Et c’est donc Norima qui s’y colle bon gré mal gré.
Le ciel est lourdement chargé, pas besoin de crème. Le vent est d’une exceptionnelle douceur. Du force 2 venant de l’Ouest. L’idéal pour découvrir la voile.
De temps à autre, nous croisons Potemkine avec un chapeau rouge à la barre. le chapeau sert de feu arrière.
Un parcours sans faute, ou presque…
La relative faiblesse du vent ne nous permet pas aujourd’hui de faire route à 45° du vent. Nous sommes plutôt à 60° du vent. De temps en temps, il faut virer plus tôt que prévu pour éviter une flottille d’optimists ou d’OpenBic du CVS.
Et… nous pouvons donner un coup de loupe sur une bizarrerie de ce parcours…
Nous avons là un exemple typique de « Manque à Virer ».
1/- On papote, on papote, le bateau ralentit,
2-/ Norina lance son « Paré à Virer ? »… mais on ne la croit pas,
Elle « envoie » sa manoeuvre mais pas de chance, le vent lui aussi décide de virer un peu plus au Nord. Résultat :
3-/ Elle ne sera pas dans la position espérée.
4-/ Il faut revenir sur tribord amure, au vent travers en espérant reprendre de la vitesse et…
5-/ On reprend la manoeuvre et, ouf, les voiles passent sur l’autre bord.
6-/ On est bien babord amure, on peut reprendre les discussions…
Et sur notre arrière babord, surgit l’étrange canoë-voile. Il vient se faire photographier de près. On peut voir tous les détails de cette embarcation qui ne peut être conçue que par un anglais.
Il nous dépasse !
Non mais…
On peut voir les détails techniques de l’arrière…
Qu’en pense le peuple des marins d’eau douce ?
Arrivée aux Caraïbes. Ce n’était pas la destination du jour, mais Aline en décida ainsi. Elle voulait se baigner et se faire photographier sur le célèbre Mont des Caraïbes :
Au premier plan, Till l’espiègle, le seul mâle de l’équipage !
Et c’est Miriam, qui connaît la voile (mais qui n’avait rien dit) qui mènera le retour, avec une sortie de lagon à toute vitesse, par vent travers :
Les eaux du lagon étaient vertes ce jour-là et toujours à 28°.
Un retour classique :
Un grand bord de vent travers, on remonte au vent, on vire au vent de face et on ouvre progressivement la voilure pour se retrouver au vent portant, presque plein vent arrière.
Et c’est là que, survenant du fin fond du lac,
surgit Potemkine et Potemkine nous passe devant !
Non mais…
Et c’est Aline, d’apparence timide, qui va nous sauver de l’humiliation nautique. Elle va garder le contact avec Potemkine !
Et même que son frère Till réussira à toucher Potemkine avec le pistolet à eau ! Preuve que l’on n’était pas loin !