On renouait ce jour avec une vieille tradition locale, le concours de pêche.
Dans de nombreux villages du Sud Ouest, le concours de pêche figurait en tête du programme des fêtes votives.
Ces fêtes s’étalaient sur deux jours, le dimanche et le lundi.
Le samedi soir ne s’est adjoint à ces fêtes que dans les années cinquante.
Le lundi matin, le même rituel se déroulait dans les villages situés près d’un plan d’eau ou près d’une petite rivière.
Un film en noir et blanc des années cinquante, d’Yves Robert, relate un de ces concours de pêche, « Ni vu, ni connu ».
C’est un des premiers films dans lequel apparait Louis de Funès, dans le rôle du braconnier local.
Par le passé, aux Oréades, avec quelques anciens, on recréa au mieux ces moments d’un autre âge avec le défilé, le coup de fusil, l’annonce des numéros, la remise des prix etc. Il serait peut-être temps d’y repenser…
Ce matin, aux aurores, on embarqua donc les enfants pêcheurs volontaires de 2016 avec Elisa et Christopher, les deux animateurs du Club Enfants des Oréades.
Nous avions prévu d’aller pêcher près de l’ile des Amants Engloutis. Hélas, le vent qui montait et la pluie qui menaçait nous en empêchèrent.
Le concours allait donc se dérouler au-dessus des corps morts de Potemkine et Caminar.
Le plus difficile : nouer le fil sur le scion et enrouler les longueurs de crin en excès.
Quant à l’asticot…
Ci-dessus, les trois pêcheurs présents sur Caminar.
Ils ont eu beaucoup de chance. Non loin du corps mort, des perches et des gardons tenaient congrès. Nos trois compères en attrapèrent 11 et en manquèrent autant !Sur Potemkine, malgré les conseils de Philippe,
grand pêcheur sur le Beuve,
les enfants n’attrapèrent qu’un seul poisson…
Et le plus gros, le voici :
Alors, qui sait comment s’appelle ce poisson ?