La météo selon Windfinder nous prévoyait un vent régulier de 7 à 9 noeuds (du force 3 estival) sous un ciel nuageux et avec une température douce mais sans plus. Eh bien, ce fut exactement le cas !
Un bon point pour nos deux prévisionnistes de Francfort.
Il y avait foule ce jour-là pour embarquer.
Une grande famille venue du Sud de l’Espagne (avec un nom bien espagnol : « Martin »), mais aussi une famille venant de Belgique et des vikings authentiques venant de Louviers. Il fallait donc emmener tout ce monde vers Les Caraïbes sous un ciel tropical…
C’était chaud sur Potemkine. Certains, comme Hector, pratiquent déjà la voile dans leur pays, en Andalousie, sur un grand lac… salé ! Hector connait les manoeuvres. Il assistera notre skippeuse du jour, Brigitte, que l’on est allé quérir au saut du lit pour cette escapade. Merci Brigitte !
Autant de monde sur Caminar. Jacques avait embauché un de ses voisins de Gujan, l’ami Didier, anciennement chef de bas nautique et MNS à l’occasion. Un équipage d’enfer. Merci Didier (tu peux revenir quand tu veux !… et chaque fois que l’on aura besoin de toi).
Un vent d’Ouest-Nord-Ouest, effectivement de force 3 (sans excès). Un vent qui nous contraint à « tirer des bords » de prés pour sortir de la conche de Sanguinet. Vu le chargement de chaque bateau, dès que le vent mollit un peu, l’écoulement dynamique dans la grand-voile faiblit d’autant.
Il faut alors aller chercher un peu plus de puissance vélique en se positionnant davantage au vent travers (en abattant un peu). Cela perturbe le barreur voire le culpabilise…
Il est vrai que lorsque Potemkine sera équipé de son nouveau foc tout neuf, ce décrochage sera moins évident.
C’était très bien comme ça, semble dire Hector qui, en tant que spécialiste du WindSurf, apprécie tout de même les qualités du multimono et la forme incroyable de sa grand-voile.
Ce jour-là, nous avons croisé, comme souvent, un nouveau prototype de voilier.
Il n’y a qu’un Grand Breton pour inventer un engin pareil ! Une sorte de canoë à voile avec une planche glissant d’un bord sur l’autre lors des virements de bord. Bonjour les manoeuvres !
Nous arrivons donc aux Caraïbes…
Potemkine a pris l’option « grande baie » et Caminar l’option « petite baie », comme on le voit sur ce plan :
Le niveau du lac permet de rentrer sans (top de) problème dans la grande baie, en relevant tout haut, safran et dérive. C’est toujours impressionnant.
Grande baie déserte aujourd’hui évidemment. La France est en deuil. Il paraît que « nous » avons perdu à cause des Portugais… Encore heureux que l’on n’ait pas embarqué une famille de portugais, on aurait dû les jeter à l’eau.
Voici donc Caminar dans la « petite baie ».
Il est rejoint automatiquement par l’inévitable motorisé qui n’a d’autre objectif ce jour-là de venir se coller à lui.
Et voici donc notre ami Didier en conversation avec David de Louviers dans l’Eure.
Et pourquoi la maman est-elle restée sur le bateau pendant la visite ?
C’est l’heure de la sieste pour le petit dernier.
Et oui, à trois ans, on a encore des envies de dormir en milieu d’après-midi.
Du côté des plus grandes filles, c’est l’heure de la super photo que l’on va « partager » avec tout Bruxelles !
Du côté des ibériques, on n’est pas en reste pour les photos souvenirs. La photo sera prise en haut de la montagne qui domine le lac (du haut de ses 1 000 cm).
Il faut donc se préparer pour le retour. « Préparer » est le mot qui convient. En effet, partir dans 30 cm d’eau, au vent travers, avec une tonne de chargement, ça demande quelques précautions.
Une manoeuvre des centaines de fois répétées. C’est de l’habitude que peuvent venir les turpitudes…
Cette fois encore, le départ se passera comme c’est écrit dans le manuel des Caraïbes !
Et après un bon bord de vent travers, on vire au vent de face et l’on passe au vent portant…
Et l’on notera que, en dessous de 23°, en Espagne,
on prend sa petite laine !
J’aime beaucoup ce reportage , merci beaucoup pour la visite .
J’aime beaucoup ce reportage, merci beaucoup pour la visite .
J’aime beaucoup votre reportage . Merci beaucoup Alain .
Une grande journée de navigation en excellente compagnie et un voilier qui me aiment.
Merci Brigitte et Alain.