Les plages de bord de lac étaient prises d’assaut cet après-midi là. Aux touristes locaux très nombreux s’ajoute la première vague des touristes venant de partout en France. Et pour ce premier dimanche de haute saison, le soleil était plus que généreux !
Plus vaillant que Potemkine, l’équipage de Caminar, avec Jacques et son ami Didier, était parti en tout début d’après-midi. Ils revenaient de leur périple dominical…
… lorsque Potemkine démarrait à peine.
A la barre, notre bordelaise de la journée, Cathy.
Et comme le vent nous paraissait assez costaud, nous avons pris un ris. Un demi-ris aurait suffit mais ça n’existe pas. Si le vent passe en-dessous des 10 noeuds, le bateau semble marquer le pas. Par contre, dès qu’il dépasse les 10 noeuds, le bateau prend de la vitesse sans gite excessive.
Et puis c’est dimanche, donc on décide de naviguer tranquille, sans avoir à « gérer » acrobatiquement les surventes. On décide même d’aller voir les ânes, sur le chemin qui porte le nom de ces gentilles bêtes (qui sont très intelligentes d’ailleurs).
Comme le fait remarquer Isabelle, aller sur le « chemin des ânes » c’est facile mais en repartir sera plus difficile. Le vent nous fera face et il faudra tirer des bords sans dérive et sans safran dans 50 cm d’eau…
Donc on se contentera d’observer la plage des ânes…
Une photo prise au hasard en direction de la plage…
Et un très fort grossissement de la dite photo…
… nous montre des bestiaux allongés sur la plage. Il s’agit de quelques vaches (non landaises) accompagnées de leurs petits veaux. Ces animaux vivent là en semi liberté dans les marécages. Leur propriétaire vient les voir de temps en temps. Ce ne sont pas des vaches « landaises » mais il ne fait pas bon s’approcher des veaux de trop près…
Le vent d’Ouest nous conduit donc jusque devant la plage de Maguide qui nous paraît anormalement déserte pour un dimanche. D’habitude, des milliers de bipèdes se répartissent sur les deux kilomètres de plage.
On fera demi-tour pour rentrer en suivant pratiquement le même itinéraire mais cette fois au vent portant…
Au vent portant, le multimono est à la fête.
Bien que la « fête » puisse s’agrémenter de quelques suppléments…
Il n’est pas rare en effet que, du haut de la dune surplombant Maguide, des bouffées de vent vous fassent partir au lof ! Il faut donc être prêt à réagir face à ce genre de survente… même si on en envie de faire la sieste :
Plus on avance sur le lac, en cette fin d’après-midi du 10 juillet, plus celui-ci se dépeuple…
Plus une seule voile à l’horizon…
Nous pouvons donc faire une entrée triomphale dans la baie de Sanguinet. Aucun obstacle à contourner !
Il faut simplement veiller à rester dans cette allure de Grand Largue.
Et parfois, on frôle le plein vent arrière… Le vent fait à peine un angle de 5° par rapport à l’axe du bateau. Ce dernier ralentit. Faut se méfier du plein vent arrière. Le moindre changement de direction du vent et c’est le grand empannage.
Nous arrivons donc sur la plage des Oréades.
Pas une âme sur la plage. Même pas un chien !
Que s’est-il donc passé ?