Et l’on arrive donc à la mi-mars après des journées de giboulées typiques de la saison. Malgré les coups de vent qui mirent en tension les parois bâchées du chantier nautique, on a pu enfin fabriquer les fameux bers roulants !
Voici le ber arrière reposant sur 6 roues orientables. Conformément aux plans, les surfaces de soutien de la coque sont légèrement orientables. Cela pour s’adapter aux différents bateaux qui pourront y reposer. En principe, tous les multimonos sont les mêmes… à quelques degrés d’inclinaison des fonds.
Le ber arrière étant celui qui supporte le plus de poids, les 6 roues ainsi placées ne seront pas de reste pour assurer la rigidité de l’appareil.
Et comme tout le poids du bateau va s’exercer, de chaque côté, sur…
… un seul point, il a fallu bien étudier la chose !
Soit un tube cuivre de 14/12 encastré dans le support bois
et
un axe en acier plein de 12 mm de diamètre.
Les tests de résistance grandeur nature auront lieu très bientôt.
Suspens…
Pour le ber avant,
supportant moins de poids (théoriquement),
on a prévu 4 roues et une consolidation de l’axe longitudinal avec un bâti de chevrons encastrés à mi-bois.
Les deux bers sont fin prêts.
Si cela fonctionne comme sur les plans, deux autres bers seront immédiatement construits.
C’est que les chantiers de bateau ne peuvent plus attendre…
Notamment sur Caminar où l’on s’est aperçu que l’eau s’était trop fréquemment infiltrée entre les bases des trappes et le pont du navire. Résultat : le bois a été sévèrement attaqué par les champignons !
Une des explications de ces infiltrations dévastatrices c’est la trop faible quantité de joint de jonction entre le plastique et le pont. En 2014, lors de la construction, on a dû faire à l’économie…
Maintenant, il va falloir nettoyer tout cela, éliminer toute trace de moisissures (chaleur), re-protéger le bois, re-surfacer (résine et mastic) puis… rajouter une sur-épaisseur de 8 mm de contre plaqué (comme cela existe sur Potemkine et Liku).
Et, les parois des coffres sont à repeindre à la résine, sur les trois bateaux, ainsi que les ponts !
Sans compter les renforts à placer sur les embases des bras avant de Caminar.
Un chantier bien fourni nous attend !
Nous ne sommes pas les seuls à travailler dur !
L’ossature métallique du nouvel accueil est montée. La façade de l’ancien accueil est recouverte d’un bardage bois placé… verticalement, ce qui est plus naturel et beaucoup plus beau.
Il y a les travaux bien visibles et… tous les autres. Ici, Yves est en train de raccorder au réseau l’installation de filtration des eaux du bassin décoratif. Une succession de collages qui peut vous prendre une journée.
La majorité des « murs » du nouvel accueil, de la salle commune et de la piscine couverte seront en… verre ! Des tonnes de panneaux de vitrages spécialement étudiés pour ces constructions.
Pour l’instant, on accède au niveau de la piscine d’hiver par une échelle. Là aussi, les « menuisiers » ajustent des grandes baies vitrées. Une piscine ouverte sur la lumière extérieure de tous côtés.
Drôles de rails… Il s’agit des caniveaux en inox qui récolteront les eaux de pluie tombant sur le pavage de la cour ! Eaux de pluie qui seront filtrées et envoyées dans un énorme drain d’épandage situé sous la route ! Un travail de dingue !
Et tout cela devrait être prêt pour le 1er juillet.
Là aussi, suspens…
Vous voyez qu’il s’en passe des choses à Sanguinet !
Malgré tous ces travaux titanesques, la ferme des Oréades poursuit sa vie familière, tous les jours, dimanche compris :