C’était donc la période des navigateurs qui ont appris à maîtriser le multimono, gréage, départ, navigation, arrivée, rangement… La voile, c’est une succession de détails que l’on ne peut ignorer.
Philippe et Clémence ont navigué pratiquement tous les jours. D’ailleurs, lors de leur première sortie en solitaires, ils ont connu la première avarie de Potemkine ! Il fallait que cela tombât sur eux…
L’axe du pied de la vergue a lâché, du moins la vis… Pas de panique, ils ont fabriqué une fixation de fortune et sont rentrés normalement. Le lendemain, la vis défaillante fut remplacée comme on le voit sur la photo. Il n’est pas improbable que la vis en question souffrait d’un défaut de consistance.
Et depuis, Philippe affronte tous les temps :
On le voit ici en plein virement au vent arrière, avec un vent frôlant le force 4.
Autre équipage autonome, celui de Mathieu…
Mathieu profite de quelques jours de repos que lui octroie son employeur (l’hôpital Pellegrin de Bordeaux) pour découvrir le lac de Sanguinet.
Il faut de bons yeux pour apercevoir son fils et son copain qui, ce jour-là, naviguaient en compagnie de deux copines… et en compagnie de Clémence et Philippe.
Ils ont vadrouillé un peu partout et, de temps en temps, eux aussi, s’arrêtent aux Caraïbes :
Les deux garçons sont d’intrépides plongeurs. Pour faire plaisir à Clémence,…
… ils ont fouillé les fonds des Caraïbes. Ils y ont trouvé, soi-disant, un coffre rempli de billets de 500 € ! Ils ont tout donné à Clémence ! Elle courut à Inter Marché de Sanguinet, et manque de chance, « votre Inter Marché n’accepte pas les billets de 500 € » .
De quoi vous dégoûter de la société de consommation…
Autre navigateur en quête d’autonomie…
Manu le bordelais. Pour l’instant, il décompresse… Il navigue seul, très tôt le matin, lorsque le lac est encore désert…